Plus de 30 000 Maliens civils ont été accueillis sur le territoire algérien depuis le début du conflit armé dans le nord du Mali.
[caption id="attachment_53784" align="alignleft" width="245" caption="Le camp de Chinagodrar dans l'ouest du Niger, le 4 février 2012 © AFP"]
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C’est ce qu’a annoncé, hier, le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia. Il a indiqué, par ailleurs, que même les blessés, dans les deux camps en conflit (armée malienne et le mouvement de l’Azawad), se sont également réfugiés en Algérie. Le ministre affirme, dans le même contexte, que l’Algérie «n’est pas partie prenante dans le conflit malien qui est une question interne».
«L’Algérie n’a pas l’habitude de s’ingérer dans les affaires des autres, mais elle se contentera, cependant, de fermer ses frontières et de les contrôler dans le cas d’un risque potentiel», soutient-il. Mais pour le moment, ajoute-t-il, les postes-frontières de Tinzaouatine à la frontière algéro-malienne et celui de Dedeb (frontière algéro-libyenne) demeurent ouverts. «L’Algérie accueillera tous ceux qui fuient la violence et la guerre dans leurs pays d’où qu’ils viennent», souligne-t-il.
Par Madjid Makedhi - elwatan.com - le 18.03.12