À fleur de vérité : Mon cousin : preuve à l’appui
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Du contraire, les sceptiques sont désormais convaincus. Mon cousin n’est pas malade. Deux faits majeurs pour le prouver : il a reçu en sa demeure l’artiste-musicien nigérian Davido ; il rentre d’une tournée de 5 jours dans la région de Sikasso. Un malade saurait-il faire preuve de tant d’aplomb physique ? Assurément, non.
Comme je le disais, il y a peu : mon cousin n’est pas malade. Il lui arrive souvent d’avoir le visage froissé. Pour le défroisser, rien moins qu’une partie de danses endiablées et une tournée «au pas de charge» comme le disent nos confrères de la boîte nationale. Eh, n’en déduisez pas une insidieuse idée ! J’attendais simplement d’être convaincu par mon cousin qu’il est pétillant de santé et débordant d’énergie.
Parbleu, il a du peps, pour avoir retrouvé ses jambes pimpantes pour danser sur des airs aussi endiablés que le sont ceux de Davido ! Pour avoir voyagé en dehors de son «avion-villa» personnalisé ! Nous, les aigris, nous devrions «en avoir gros sur la patate», pour avoir douté de la santé de mon cousin. Même s’il est vrai qu’une hirondelle ne fait pas le printemps et que, de l’énergie, on peut en avoir à revendre par d’autres voies. Je puis vous rassurer : ce n’est pas le cas de mon cousin.
Il y a une chose que je regrette cependant : je regrette mon absence aux côtés de mon cousin à la réception de Davido. Je lui aurais montré mon talent de danseur. Et sur le coup, j’aurais aidé ses convives à «se rincer la dalle». Même si je ne suis pas bourgeois.
En plus du vil et du luxe, mon cousin et moi aimons aussi le puéril. Après tout, nous sommes très jeunes et croquons la vie à pleines et belles dents. D’ailleurs, le ridicule nous engraisse, comme le dit l’autre.
Issiaka SISSOKO
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Du contraire, les sceptiques sont désormais convaincus. Mon cousin n’est pas malade. Deux faits majeurs pour le prouver : il a reçu en sa demeure l’artiste-musicien nigérian Davido ; il rentre d’une tournée de 5 jours dans la région de Sikasso. Un malade saurait-il faire preuve de tant d’aplomb physique ? Assurément, non.
Comme je le disais, il y a peu : mon cousin n’est pas malade. Il lui arrive souvent d’avoir le visage froissé. Pour le défroisser, rien moins qu’une partie de danses endiablées et une tournée «au pas de charge» comme le disent nos confrères de la boîte nationale. Eh, n’en déduisez pas une insidieuse idée ! J’attendais simplement d’être convaincu par mon cousin qu’il est pétillant de santé et débordant d’énergie.
Parbleu, il a du peps, pour avoir retrouvé ses jambes pimpantes pour danser sur des airs aussi endiablés que le sont ceux de Davido ! Pour avoir voyagé en dehors de son «avion-villa» personnalisé ! Nous, les aigris, nous devrions «en avoir gros sur la patate», pour avoir douté de la santé de mon cousin. Même s’il est vrai qu’une hirondelle ne fait pas le printemps et que, de l’énergie, on peut en avoir à revendre par d’autres voies. Je puis vous rassurer : ce n’est pas le cas de mon cousin.
Il y a une chose que je regrette cependant : je regrette mon absence aux côtés de mon cousin à la réception de Davido. Je lui aurais montré mon talent de danseur. Et sur le coup, j’aurais aidé ses convives à «se rincer la dalle». Même si je ne suis pas bourgeois.
En plus du vil et du luxe, mon cousin et moi aimons aussi le puéril. Après tout, nous sommes très jeunes et croquons la vie à pleines et belles dents. D’ailleurs, le ridicule nous engraisse, comme le dit l’autre.
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