A la COPAM et son escadron de la mort, le Président a pardonné. : ‘’Ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient’’

Juin 19, 2012 - 02:50
Juin 19, 2012 - 07:35
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Mon Dieu, bon Dieu, en cherchant à recoudre le tissu déchiré, l’aiguille tenue  ferme pour le boubou Mali partant en lambeau, a piqué notre Président et la douleur est montée dans sa chair, dans son âme. Mais que faire, que dire, il a pardonné, pardonné pour le Mali, au nom du Mali, de sa cohésion et de son unité. Quelle humilité ? [caption id="attachment_68735" align="aligncenter" width="610" caption="Adama Traoré (g) et Hamadoun Amion Guindo, les leaders de la Copam"][/caption] C’est trop facile, mais en tant que Président de la république, oint berger du peuple par le tout puissant, Dioncounda Traoré, ne pouvait faire autrement. Comme son peuple, le Président de la République a ressenti la gratuite et méchante violence du 21 mai 2012, une date qui restera à jamais, gravée dans la mémoire des maliens, dans leurs chair et âme. Et si cette violence sur sa modeste personne était le prix à payer pour le retour de la paix, de la cohésion et de l’unité, alors il accepte ce qui lui est arrivé. Dioncounda Traoré, Président de la République du Mali a pardonné à la COPAM et son escadron de la mort, il faut dire les choses comme elles doivent être dites. Peuple d’un pays à forte croyance islamique, il est temps pour nous et ce n’est pas tard, de nous convaincre à l’idée selon laquelle, c’est Dieu qui donne le pouvoir et c’est ce Dieu qui détermine les conditions de l’exercice de ce pouvoir. Il  a choisi Dioncounda Traoré pour conduire son peuple à lui(DIEU), dans la traversée du désert que ce grand peuple connaît aujourd’hui, à savoir : la guerre, l’occupation et la partition du pays au nord, le vol, le viol, l’arnaque et l’insécurité tout court au sud mais singulièrement à Bamako, la capitale. Dans son adresse à la nation depuis le salon de sa résidence parisienne, le Président de la République, a affirmé son pardon car, à ses yeux, ses agresseurs ne savaient pas ce qu’ils faisaient. Profitant donc de la visite de son Premier Ministre, il a chargé ce dernier de dire aux maliens, chaque malienne, chaque malien, d’accepter ce qui est arrivé et de se pardonner. Trop d’humilité, ils savaient ce qu’ils faisaient pian, seulement le bon Dieu, clément et miséricordieux tient fermement tout. Il n’a pas lâché Dioncounda, l’homme qu’il a choisi pour conduire son peuple vers des lendemains meilleurs. Et pour le Président de la République, l’heure n’est pas à l’extériorisation des rancœurs, mais au pardon, aux retrouvailles afin que ce grand pays se retrouve. En cherchant à recoudre le tissu déchiré, l’aiguille a piqué notre Président. Mais que faire, que dire, il a pardonné, pardonné pour le Mali, au nom du Mali, de sa cohésion, de son unité. Quelle humilité ? Sory de Moti

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