A propos de la situation nationale : Le parti SADI met de l’eau dans son vin

Le jeudi 15 mars 2012, le parti de la Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) a animé une conférence de presse à la Radio Kayira sur la situation nationale. Le départ du président ATT et la démission du Gouvernement qu’il réclamait à cors et à cris,  ne sont plus désormais d’actualité. A rappeler que le jeudi, 9 février 2012 lors de sa conférence de presse, le parti SADI demandait le départ du président ATT et de la démission du Gouvernement.  Il proposait aussi la mise en place d’une équipe gouvernementale de 15 personnes. Ces points figuraient parmi les propositions de sortie de crise du parti SADI. Entre le 9 février et 15 mars 2012, beaucoup de choses se sont passées. En tout cas, le départ du président ATT et la démission du Gouvernement de Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé ne sont plus à l’ordre du jour. Le parti qui reconnaît que le pays est en guerre et demande, entre autres, la poursuite des concertations avec toutes les forces vives du pays afin de montrer la voie à suivre pour sortir le Mali de la crise ; la convocation d’une session de l’Assemblée nationale du Mali pour débattre de la question et prendre une décision ; le renforcement de la capacité de l’armée malienne ; l’instauration du dialogue avec ceux qui ont pris les armes contre notre pays, etc. Le Secrétaire général du parti, Dr Oumar Mariko, a confirmé qu’il n’était pas au Mali le Jeudi noir, mais qu’il était en Mauritanie pour rencontrer les autorités de ce pays.  Malheureusement, il n’a pas pu rencontrer le président mauritanien, bien que l’Ambassadeur de la Mauritanie au Mali lui avait donné la garantie de la disponibilité de son président de le recevoir. En outre, Mariko voulait éventuellement rencontrer les responsables du MNLA. Sur ce point, le Secrétaire général a avoué que ce fut aussi un fiasco. Par rapport à la présence d’un véhicule de son ONG entre la frontière Mauritanie-Mali, elle n’a été ni confirmée, ni infirmée  par Dr. Mariko. A.M