Dans notre dernière livraison du lundi dernier, nous avons promis de revenir sur cette affaire d’avions obtenus de la Libye par le canal du Conseiller aux transports aériens d’ATT, M. Banny Kanté, de nos jours en fonction à Koulouba. Pour nombre de spécialistes et de professionnels du secteur, le fait que celui-ci ait défié quiconque d’apporter la moindre preuve que le Mali a acquit le Beoing 727 de la Libye via le Chef de cabinet de l’ancien guide de la révolution verte, est une manœuvre visant à divertir les nouvelles autorités. Des sources concordantes parlent plutôt de plus de quatre (4 000 000 000 de FCFA) débloqués par l’Etat malien pour obtenir cet appareil vieux de 24 années d’âge et qui ne se fabriquerait plus aux USA. D’ailleurs, nos sources précisent que l’usine a été purement simplement fermée. Votre journal a tenté de comprendre.
Pour ce professionnel du secteur qui a requit l’anonymat, le Boeing 707 dont fait cas Banny Kanté « spécialiste en transport aérien », un titre contesté par bien de spécialistes, n’est autre qu’un « 727 ». Par contre précise notre interlocuteur, le Boeing 707 dont parle l’ex Conseiller aux transports aériens de l’ancien Président appartient à la compagnie « Tombouctou Air Company » (TAC). Un appareil qui d’ailleurs a permis à l’ancien locataire de Koulouba et certains proches, voir fidèles, d’effectuer en 2010 le pèlerinage à la Mecque. Nos sources indiquent que cet appareil BAC 1 - 11 (British Aero Space), effectuait des vols VIP ainsi que deux autres avions sont vieux de près de quarante ans (40 ans). Selon les mêmes, ces trois appareils dont un est immatriculé au Mali, le second en Libye et le troisième en Roumanie appartiendraient à notre pays. Mais, il semble que ces appareils appartiennent à la Libye mais immatriculé de façon bizarre chez nous et que seul Banny Kanté saura édifier l’opinion nationale et internationale.
Immatriculation des avions
Pour Banny Kanté que nous avons rencontré, l’avion présidentiel qu’il a pu faire acquérir au Mali grâce à son amitié (vieille de plus de plus 40 ans avec Béchir Salah, ex chef de cabinet du guide), a été immatriculé au Mali, c’est-à-dire au numéro: « TZ001 ». Une immatriculation dédiée pourtant aux appareils de l’armée de l’Air. Il reste à savoir pourquoi ne l’a-t-il pas fait immatriculer par l’ANAC, seule structure habileté à le faire puisqu’il s’agit d’un appareil civil?
De nos jours, l’ANAC n’a aucun contrôle sur cet appareil qui est géré par le bureau dirigé par Banny Kanté. Mieux, celui-ci a sollicité les services de pilotes Yougoslaves au lieu de maliens dont le professionnalisme n’est plus à démontrer.
La question que se pose bien de professionnels et de spécialistes est de savoir si l’appareil présidentiel a un certificat de propriété ; un certificat d’immatriculation et de navigabilité ?
Achat du Boeing !!!
Si Banny Kanté défie quiconque d’apporter la moindre preuve que le Boeing 727 présidentiel a été acheté par l’argent du contribuable, des voix s’élèvent pour dire le contraire. Nos sources parlent de « Six (6 millions) d’Euros, soit près de quatre (04) milliards de FCFA « alors qu’il pouvait être obtenu à la moitié du prix », remarque un spécialiste du secteur. Mieux, il semblerait que les fonds qui ont servi à l’achat de l’avion seraient venus des recettes du PMU Mali et de la régie Autonome d’Assistance en Escale sous le gouvernement d’Ousmane Issoufi Maïga. Donc, ça parle de surfacturation. Ce qui pourrait intéresser les enquêteurs.
Pourquoi se demandent bien de professionnels et de spécialistes du secteur, l’avion présidentiel est immatriculé « TZ 001 » au lieu par l’ANC ? Pour quoi cette accointance du bureau de Banny Kanté et l’Armée de l’Air ?
La question que tout le monde se donc, est de savoir si Béchir Salah a donné ce Boeing au Mali ? Mieux, tout le monde se demande si Banny Kanté a la compétence d’acheter cet appareil au nom du Mali ?
L’enfant de Nioro du Sahel et la présidence de Koulouba
Sortant de la « Sorbonne » de Paris, selon lui-même, un titre aujourd’hui, contesté par bien de connaisseurs, s’est retrouvé à croire nos informations à Koulouba comme Conseiller spécial du chef de l’Etat en charge des transports aériens, grâce à ses affinités avec le locataire des lieux. De nos jours, il s’est enfui, les citoyens avisés se demandent ce qu’il fait encore là ?
Est-il fonctionnaire de la Fonction publique ? Comment a-t-il intégré ?
Toujours dans le même registre, le débat sur l’acquisition du Boeing présidentiel fait couler beaucoup d’encre. Et nos sources parlent de la perplexité de nos élus sur ce dossier.
Pour nombre de nos compatriotes, il doit se taire au lieu de s’adonner à des révélations qui frisent le ridicule », martèle-t-on ça et là dans des salons feutrés de la capitale.
La question qui se pose est de déterminer qui de la Libye ou du Mali appartient l’avion présidentiel ?
Gestion d’air Mali S.A
Embarqué à « Air Mali S.A » grâce à Babani Cissoko, l’enfant béni de Dabia, Banny Kanté selon nos sources a été désigné DG d’Air Mali S.A de façon collégiale. Mais, nous confie un ancien cadre de la boîte, ils ont vite déchanté ; l’ardoise sera salée après quelques mois de gestion seulement. Il sera vite congédié pour « mauvaise gestion » à la régie Autonome d’Assistance en escale. Pourtant, l’intéressé pense le contraire et qu’il a réussi une « bonne gestion ». Donc, il a laissé un bon souvenir.
S’agissant des avions de chasse acquits avec la Libye via Béchir Salah, nos sources indiquent que l’un d’eux est en panne. Mieux, ces deux appareils pour les quels Banny s’est investi pour leur acquisition, ne sont pas opérationnels.
En tout cas, cette affaire d’avions acquits avec la Libye ainsi que les armes lourdes qui ont été aussi convoyées au camp « Soundiata », grâce à la « Maestria » de Banny Kanté, par des Officiers supérieurs, suscite un débat souvent houleux au sein de la grande muette. Voilà un dossier qui doit intéresser le CNRDRE qui a besoin de ces matériels pour chasser les bandits du nord Mali.
Bokari Dicko
Banny Kanté et les avoirs Libyens
Conseiller spécial de l’ancien locataire de Koulouba en charge des transports aériens et aussi de la LAP (structure qui se charge des investissements de la Libye), est au centre des débats. De nos jours, ses biens immobiliers se compteraient. Surtout au cœur de l’ACI 2000 où trois immeubles sont « debout» flambants neufs pour un coût de 800 millions par bâtiment, à en croire certaines sources non officielles. Un autre serait en construction à côté de la pâtisserie « Amandine » de Badalabougou. Mais certaines indiscrétions font état que cet immeuble appartiendrait à Béchir Salah dont le fils qui est présent à Bamako y veille.
Pour notre interlocuteur, il a bien joué son rôle d’intermédiaire. Ce qui a permis aux Directeurs Généraux Libyens de bien s’en sortir. En fait, Banny n’a servi que d’intermédiaire entre l’administration et les sociétés Libyennes.
S’agissant de ses avoirs, à Banankabougou, l’homme habite dans un «Palace ». Mais, selon Banny lui même, il a mis des années durant pour construire ce « palace » qui lui a coûté une fortune dont le montant n’a pas été dévoilé.
Notre commentaire
Banny Kanté et les avions Libyens
Notre Dir Pub menacé de mort
Au regard des réactions souvent fantaisistes de certains internautes qui ont la mémoire trop courte, nous ne répondrons pas. Par contre pour la menace de mort proférée par « Anacomda », nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale. Déjà, une plainte en bonne due forme est engagée contre l’auteur de cette menace de mort contre le Directeur de Publication de « Mali Demain » et contre Banny Kanté. Ce qui n’est pas pour votre gouverne, une première.
Qui pour nous contredire sur l’origine de l’appareil présidentiel ? N’est-ce pas le même Banny Kanté qui a parlé de « Boeing 707 » et dans notre dernière livraison, nous avons précisé « Boeing 727 ». Si nous n’avions pas approché l’homme, ce que vous avez lu, n’allait pas l’être. En réalité, Banny divertit les nouvelles autorités ne créant une polémique sur l’appareil présidentiel. La vraie information se trouve ailleurs et elle sera bientôt connue.
Sur cette affaire, nous ne polémiquerons pas. Ce qui est sûr et certain, si Banny n’a rien à se reprocher, pourquoi multiplie-t-il les coups de fils et accusations contre des gens avec « Mali Demain » n’a aucun rapport et n’a jamais contacté lorsque nous écrivions cet article. Que dire de ce comportement de Banny Kanté et de sa compagnie contre votre journal qui a pourtant mis en exergue ses propos le faisant passer pour un vrai « patriote » ?
Ceux qui piaffent aujourd’hui suite à l’article de la dernière parution, n’ont pas réagi. Et pour quoi maintenant veux-t-on traîner dans la boue notre Directeur de Publication ?
Ceci n’est qu’une ingratitude qui est inacceptable dans notre société. De toutes les façons, Banny ne saurait nous manipuler dans son entreprise de vouloir se faire plaire aux côtés du CNRDRE qui sait tout de l’homme. Les jours à venir seront plus édifiants.
La rédaction
