Le 22 septembre marque le 52e anniversaire de l'indépendance du Mali. Dans son adresse à la Nation, diffusée vendredi soir, Dioncounda Traoré a appelé les groupes armés qui occupent le nord du pays au dialogue. Le président de Transition a aussi rappelé les conditions d'une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO.
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«
J'ai conscience d'être le président d'un pays en guerre », affirme Dioncounda Traoré.
Mais pour le chef de l'Etat par intérim, le premier choix est «
le dialogue et la négociation » avec les groupes armés qui occupent le nord, le «
deuxième choix reste le dialogue et la négociation », et il insiste, le troisième choix demeure «
le dialogue et la négociation ».
«
Nous ferons la guerre s'il ne nous reste plus d'autres choix ». Et dans cette perspective, Dioncounda Traoré appelle à «
l'union sacrée » autour de l'armée qui a «
perdu une bataille », dit - il, mais qui ne peut perdre la guerre. Une armée «
qui a besoin d'être rééquipée, réarmée, réconciliée » mais qui n'a pas besoin de forces combattantes de la CEDEAO.
« Cela est très clair », souligne le président par intérim en reprenant les termes de sa requête adressée à l'organisation ouest - africaine.
Dans ce discours très solennel, Dioncounda Traoré le reconnaît, le Mali célèbre l'anniversaire de son indépendance «
dans des conditions singulièrement pénibles, voire humiliantes ».
Le Mali vit
« une tragédie » et doit relever un double défi : le rétablissement de l’intégrité territoriale et l’organisation des élections générales. Sur ce point, le président par intérim s’y engage, le 22 septembre 2013, le traditionnel message à la Nation sera le fait «
d’un président élu ».
Sidibe