Il y a deux semaines, la presse nationale dans sa presque totalité publiait dans ses colonnes le rebondissement dans l’affaire qui oppose Me TALL à Babani SISSOKO.
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Me Mountaga Tall[/caption]
Cette nouvelle alimenta toutes les discussions politiques, dans les grins, les marchés, les campagnes et même à l’Assemblée nationale du pays où une commission parlementaire a été mise en place afin de statuer, conformément à une saisine du ministre de la Justice, sur la levée de l’immunité parlementaire de certains députés dont l’honorable Me Mountaga Tall. Cette affaire, pour plus d’un, était apparue comme une affaire politico-médiatique, avec comme seul objectif de nuire, de ternir l’image d’un homme à abattre en cette veillée des joutes présidentielles.
Babani et ses mentors viennent de jeter l’éponge et selon des informations concordantes, son fils et les principaux témoins cités dans le dossier auraient, dans leurs déclarations et dépositions à la police, à la gendarmerie et devant les députés, affirmé qu’ils reconnaissent toutes les signatures, tous les décaissements produits et que Me Tall n’a dit que toute la vérité sur cette affaire.
Selon notre analyse, afin d’éviter la prison pour fausses informations, calomnies et suivant le principe «une faute avouée est à moitié pardonnée », les complices ont jugé bon de passer directement aux aveux, afin de bénéficier éventuellement de circonstances atténuantes. Mais en sera-t-il ainsi, vu le dossier ?
En tout cas, ce n’est pas une surprise que Me TALL soit blanchi dans cette affaire, qui avait soulevé des débats dans l’opinion qui s’attendait à un long feuilleton judiciaire.
De fait, la procédure judiciaire ne devrait théoriquement pas être éteinte. Il faut s’attendre dans les jours à venir à de possibles rebondissements.
Safiatou THIAM