Affaire d’adultère au Tribunal de la Commune IV Liberté provisoire pour un étudiant de la FSEG

Sur plusieurs dossiers inscrits au rôle du Tribunal de  première instance de la commune IV du District de Bamako, il y avait des demandes  de liberté provisoire, en son audience du 28 juin 2011. Le cas d’un étudiant de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) de l’Université de  Bamako,  pris en  flagrant délit d’adultère à Sébénikoro en commune IV du District de Bamako, a été jugé par Yaya Karembé, un Magistrat connue pour sa réputation en la matière.        

L’étudiant de la FSEG en question qui est en 2^e année, a été pris en flagrant délit d’adultère avec une femme mariée à Sébénikoro.                         

Le 28 juin 2011, le coquin de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion et sa coquine étaient face à Yaya Karembé pour motiver leur demande d’être en liberté provisoire avant le jour de leur jugement par le Tribunal de la commune IV. A la barre, le garçon  a motivé sa demande sur le fait qu’il est étudiant et qu’il souhaiterait poursuivre les cours pour une bonne préparation des examens de fins d’année. Il a par ailleurs demandé la clémence du Tribunal pour être  libre  provisoirement.  Quant à la femme «infidèle», elle fera savoir au juge Karembé qu’elle est la seule à aider sa vieille mère à la maison et qu’elle demande la clémence du Tribunal.

Après avoir demandé l’avis de la défense qui était représentée par son Conseil, Me Wally Diawara, Yaya Karembé accordera la liberté provisoire à ces deux personnes. Mais, il a précisé que si cela ne tenait qu’à lui, il n’allait jamais  leur accorder  cette liberté provisoire, à cause de leur acte immoral. Ne parvenant pas à digérer cet acte odieux de ces deux personnes, le juge leur posa alors la question à savoir s’ils n’ont pas honte aujourd’hui de leur fait crapuleux, car le plus grave, c’est que cette femme mariée  à un autre homme, est tombée enceinte suite à sa relation frauduleuse avec l’étudiant. Pour l’heure, les deux tourtereaux sont en liberté provisoire, en attendant bien sûr, le jour de leur jugement.

A noter que l’adultère est un fléau qui prend de l’ampleur dans notre société. Il mérite donc d’être combattu avec la dernière rigueur.   

   Seydou Oumar N’DIAYE