Affaire Skripal: la France, les États-Unis et plusieurs pays européens expulsent des dizaines de diplomates russes
Cette décision "fait suite aux conclusions du Conseil européen des 22 et 23 mars", ajoute le chef de la diplomatie française. "L'attaque de Salisbury constitue une menace grave à notre sécurité collective et au droit international" et "le Conseil européen est convenu qu'il n'existait pas d'autre explication plausible que celle de la responsabilité de la Fédération de Russie". L'Allemagne, 4 diplomates expulsés L'Allemagne a annoncé l'expulsion de quatre diplomates russes. "Le gouvernement allemand a demandé à quatre diplomates russes de quitter la République fédérale d'Allemagne dans un délai de 7 jours", a indiqué le ministère, précisant que la décision avait été prise en concertation avec l'Union européenne et les pays alliés de l'OTAN. "L'attaque de Salisbury nous a tous bouleversés dans l'Union européenne. Pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale, une arme chimique a été employée en Europe", a déclaré le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas, dans le communiqué. "Il est évident qu'une telle attaque ne peut rester sans conséquences", a-t-il ajouté. Berlin, comme ses partenaires européens, reproche à Moscou de ne pas avoir jusqu'ici contribué à éclaircir l'empoisonnement début mars de l'ex-espion russe et de sa fille. Une responsabilité russe dans cette affaire est "hautement probable", a-t-il ajouté. Les États-Unis, 60 "espions" expulsés et un consulat fermé Washington avait annoncé des sanctions contre le Kremlin, c'est chose faite. Les Etats-Unis ont annoncé l'expulsion de 60 "espions" russes. Un haut responsable de l'administration américaine a indiqué que 48 "agents de renseignement connus" du consulat de Russie à Seattle (nord-ouest des Etats-Unis) et 12 de plus à la mission russe de l'ONU ont sept jours pour quitter les Etats-Unis. De plus, il a annoncé la fermeture prochaine dudit consulat de Seatttle. Le Canada, 4 diplomates expulsés Le Canada a décidé d'expulser quatre diplomates russes. Le gouvernement canadien a par ailleurs rejeté trois demandes de personnel diplomatique supplémentaires présentées par le gouvernement russe, a expliqué Chrystia Freeland, ministre des Affaires étrangères, dans un communiqué. Le Danemark, 2 diplomates expulsés Le Danemark a annoncé l'expulsion de deux diplomates russes. "Notre solidarité envers la Grande-Bretagne est univoque", a indiqué lors d'une conférence de presse Anders Samuelsen, ministre des Affaires étrangères du pays nordique, le seul de la région membre à la fois de l'Union européenne et de l'Otan. L'Italie, 2 diplomates expulsés L'Italie a décidé d'expulser deux diplomates russes. "A la suite des conclusions adoptées lors du Conseil européen des 23 et 24 mars, en signe de solidarité avec le Royaume-Uni (...) le ministère des Affaires étrangères a notifié aujourd'hui la décision d'expulser du territoire italien d'ici une semaine deux fonctionnaires de l'ambassade de la Fédération russe", indique un communiqué officiel. L'Ukraine, 13 diplomates expulsés L'Ukraine a annoncé l'expulsion de 13 diplomates russes. "Dans un esprit de solidarité avec nos partenaires britanniques et nos alliés transatlantiques et en coordination avec les pays de l'UE, l'Ukraine a pris la décision d'expulser de son territoire 13 diplomates", a indiqué le président ukrainien Petro Porochenko dans une déclaration diffusée par son service de presse. La Pologne, 4 diplomates expulsés La Pologne a déclaré persona non grata quatre diplomates russes. "La date du départ de Pologne des quatre diplomates russes a été fixée au 3 avril à minuit. La note avec les quatre noms a été remise à l'ambassadeur de Russie", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie polonaise Jacek Czaputowicz. La Lituanie, 3 diplomates expulsés Le chef de la diplomatie lituanienne Linas Linkevicius a précisé à l'AFP que les trois diplomates expulsées l'étaient "pour des activités incompatibles" avec leur statut diplomatique. "Une arme chimique a été utilisée contre des civils pour la première fois depuis la Deuxième guerre mondiale. La situation est particulière et elle appelle une réponse particulière", a-t-il déclaré. La Lituanie ajoutera également 21 noms de citoyens russes à une liste de personnes indésirables et interdites d'entrée, établie l'année dernière. Il s'agit de la "liste Magnitsky", du nom d'un juriste russe mort en prison après avoir découvert une importante affaire de corruption présumée impliquant de hauts responsables russes. La Lettonie, 1 diplomate expulsé La Lettonie a expulsé un diplomate, un secrétaire de l'ambassade de Russie à Riga, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères. L'Estonie, 1 diplomate expulsé L'Estonie a décidé d'en faire partir un également et il s'agit de l'attaché militaire, a rapporté l'agence de presse BNS. Les Pays-Bas, 2 diplomates expulsés Les Pays-Bas ont annoncé l'expulsion de deux diplomates vers Moscou. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a fait savoir sur son compte Twitter que le gouvernement néerlandais avait "décidé, en étroite concertation avec d'autres pays, que deux collaborateurs des services du renseignement russes n'étaient plus les bienvenus dans notre pays". "Ils ont deux semaines pour quitter les Pays-Bas", a-t-il ajouté.#SalisburyAttack : @JY_LeDrian a annoncé l'expulsion de quatre diplomates russes. https://t.co/wjchY9PNfO pic.twitter.com/SKdeTrczVc — France Diplomatie?? (@francediplo) 26 mars 2018
La Finlande, 1 diplomate russe expulsé La Finlande a annoncé l'expulsion d'un diplomate russe en poste à Helsinki. Grand-Duché russe jusqu'à la révolution bolchevique en 1917, la Finlande a également annoncé lundi l'expulsion d'un diplomate russe après l'empoisonnement Sergueï Skripal, acte qualifié par Helsinki de "menace grave contre la sécurité de toute l'Europe". La République Tchèque, 3 diplomates expulsés La République Tchèque a annoncé l'expulsion de trois diplomates russes. La Suède La Suède a annoncé l'expulsion de diplomates. On ignore encore le nombre. La Croatie Idem pour la Croatie La Roumanie Idem pour la Roumanie .....lire la suite sur huffingtonpost.frN.a.v. aanslag Salisbury heeft NL’s kabinet in nauw overleg met andere landen besloten dat twee Russische inlichtingenmedewerkers niet meer welkom zijn in ons land. Lees meer → https://t.co/1pZ1txHzZ4 — Mark Rutte (@MinPres) 26 mars 2018
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