Afin de situer les responsabilités dans l’offensive avortée de l’armée malienne à Kidal : Soumeïlou B. Maïga demande la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire
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Soumeylou Boubeye Maiga[/caption]
Suite à la débandade de l’armée malienne à Kidal après l’offensive lancée pour libérer la ville de Kidal des mains des séparatistes (MNLA-MAA-HCUA etc.), Bamako, face à la pression de la communauté internationale, avait promis de situer toutes les responsabilités dans cette dérive. Alors qui a donné l’ordre ? C’est la grande question qui est restée sans réponse satisfaisante.
Des mesures de redressement comme l’a dit le premier ministre, Moussa Mara, sont lancées et le ministre de la Défense, Soumïlou Boubeye Maïga a payé les frais. Il a démissionné ou limogé, mardi dernier ! Deux jours plus tard, c’est le Chef d’Etat-major Général des Armée qui l’imite en rendant lui aussi le tablier. Des boucs émissaires ? Cela serait l’hypothèse soutenable aujourd’hui. Nombreux de nos concitoyens pensent que la décision est venue du haut sommet de l’Etat.
Soumeïlou Boubeye Maïga, 5 jours après sa démission sort de son silence. Le samedi dernier, il a expliqué ce que son parti (ASMA) compte faire pour que toute la lumière soit faite. « Dès le lundin( aujourd’hui), nos députés vont saisir leurs collègues de tous les groupes parlementaires, le président de l’Assemblée Nationale pour que l’Assemblée Nationale qui incarne le peuple mette en place une commission d’enquête parlementaire. Bien sûr, moi je serai prêt à aller témoigner devant la commission. A mettre à sa disposition toutes les communications, tous les SMS qui ont été échangés. En ce moment, ils verront bien qui a échangé avec qui, qui a dit quoi, qui a été le dernier à leur parler, qui a continué à leur parler ».
A qui le tour ?
Rédaction
Soumeylou Boubeye Maiga[/caption]
Suite à la débandade de l’armée malienne à Kidal après l’offensive lancée pour libérer la ville de Kidal des mains des séparatistes (MNLA-MAA-HCUA etc.), Bamako, face à la pression de la communauté internationale, avait promis de situer toutes les responsabilités dans cette dérive. Alors qui a donné l’ordre ? C’est la grande question qui est restée sans réponse satisfaisante.
Des mesures de redressement comme l’a dit le premier ministre, Moussa Mara, sont lancées et le ministre de la Défense, Soumïlou Boubeye Maïga a payé les frais. Il a démissionné ou limogé, mardi dernier ! Deux jours plus tard, c’est le Chef d’Etat-major Général des Armée qui l’imite en rendant lui aussi le tablier. Des boucs émissaires ? Cela serait l’hypothèse soutenable aujourd’hui. Nombreux de nos concitoyens pensent que la décision est venue du haut sommet de l’Etat.
Soumeïlou Boubeye Maïga, 5 jours après sa démission sort de son silence. Le samedi dernier, il a expliqué ce que son parti (ASMA) compte faire pour que toute la lumière soit faite. « Dès le lundin( aujourd’hui), nos députés vont saisir leurs collègues de tous les groupes parlementaires, le président de l’Assemblée Nationale pour que l’Assemblée Nationale qui incarne le peuple mette en place une commission d’enquête parlementaire. Bien sûr, moi je serai prêt à aller témoigner devant la commission. A mettre à sa disposition toutes les communications, tous les SMS qui ont été échangés. En ce moment, ils verront bien qui a échangé avec qui, qui a dit quoi, qui a été le dernier à leur parler, qui a continué à leur parler ».
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