Le point commun de ces trois personnages est la BCEAO.
En effet, Alassane fut le gouverneur de l'institution tandis que les deux autres étaient ses agents. Qui connait cette institution, connait l'ascendant du gouverneur sur ses agents.
La Bceao est certes une banque centrale, mais elle est-a dirigée comme une caserne militaire avec Alassane dans le rôle de général.
Pour lui, les Etats doivent se soumettre à la dictature de la Cedeao dont il est le président. Ces décisions sont frappées d'autoritarisme et font peu cas de la souveraineté des États indépendants. Moulu aux dogmes d'ube autre institution, le FMI, autoritaire et arrogante, Alassane est le produit de ces deux entités qui croient que l'argent est la force qui compte. De plus, en s'encoquinant avec, un autre dur a cuir, dans ses positions en faveur du Président déchu, Alassane jouait au sous préfet qui va a l'avant des désirs du grand chef colon. Sans égards pour la souffrance des peuples, il a mis en œuvre sans états d’âme, des plans d'ajustements structurels qui ont jeté des millions de pauvres dans la misère noire en Afrique et dans les Balkans. Il aurait fait la même chose contre le Mali par l'embargo total mis en œuvre par la Cedeao sous sa férule. Il appelle cela la fermeté alors qu'il savait que les premières victimes des sanctions économiques sont les populations. Boni Yayi, en dépit qu'il soit Président d'un pays souverain prend ses ordres à Abidjan et fait tout pour complaire à Alassane. Si celui ci pourfend le Mali, lui fait dans la surenchère. Quand à l'autre agent de Alassane, Kadre, il n'a jamais rompu les liens de vassalité avec l'ancien gouverneur qui l'a aidé, à occuper son nouveau poste. Leurs prises de positions sur le Mali est dictée par les félicitations qu'ils pourraient recevoir de Alassane que par conviction.
Fall