Alcoolisme et prolifération des bars à Kati : Un phénomène qui prend de l’ampleur
S’il y a un phénomène qui inquiète le plus et qui nous interpelle tous aujourd’hui, c’est la consommation abusive de l’alcool et la prolifération des bars à Kati. Pis, les filles seraient au premier rang des plus grands consommateurs de l’alcool dans cette localité.
Que ce soit en plein cœur du marché ou dans les quartiers populaires, tous les emplacements sont bons pour ouvrir sont petit coin. Boutiques d’alimentation pendant le jour, ces établissements se transforment en véritable cabarets la nuit. La parfaite illustration est celui situé en plein cœur du marché central de Kati où les occupants du marché se démènent, tous les matins, contre les bouteilles consommées ou encore, font souvent recours à plusieurs m3 d’eau pour évacuer les égouts. Quand on sait que plusieurs millions ont été investis par les plus hautes autorités pour la rénovation du marché central de Kati, il est intolérable que de telles pratiques continuent. Que dire encore de l’emplacement du bar Coup de Frein situé, lui aussi, en plein cœur du marché et le bar Farafina en face qui abrite, nuit et jour, des prostituées ?
A Kati, les bars ou encore des espaces aménagés au bout des rues poussent comme des champignons. On les voit partout. Kati Coura, Coco, Mission, Malibougou et Farada où il existe le plus grand nombre de bar-restaurants.
Si aucune loi n’interdit l’ouverture des bars au Mali, il est formellement condamné de l’ouvrir à côté des habitations, des lieux de culte, des cimetières, des établissements scolaires, des établissements hospitaliers et des casernes. Ces normes sont-elles vraiment respectées ? La question mérite d’être posée, quand on sait que même certains promoteurs de dépôt de boisson, se croyant plus malins, trompent la vigilance des autorités et transforment leurs dépôts en bars.
Aujourd’hui, il est plus qu’urgent de prendre des mesures rigoureuses et dissuasives quant à l’ouverture de bars clandestins, notamment à des endroits où ils n’ont pas leur place d’être.
Ces bars qui sont de véritables maisons closes proposent aux clients des chambres. Nos valeurs sociétales et religieuses étant, de loin, contraires à de telles pratiques nous interpellent et nous devons impérativement agir avant qu’il ne soit trop tard. Autorités, organisations religieuses, organisations pour la défense des droits humains, chefs de famille, nous devons tous jouer notre partition afin d’endiguer ce fléau.
Idrissa Marcel Traoré
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