Après le report des concertations nationales : Les pro-putschs protestent

Nov 25, 2012 - 22:13
Nov 25, 2012 - 17:55
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Les partisans des concertations nationales : IBK Mali-2012, Copam, Cause-Mali, MP 22, confréries des chasseurs du Mali, se sont réunis  le samedi 24 novembre 2012 au stade Modibo Kéita pour dénoncer les actes du président intérimaire, Dioncounda Traoré et du FDR qu’ils accusent d’avoir fomenté un complot contre l’Accord-cadre  qui prévoit l’organisation de ces concertations nationales. Un report que n’entendent pas de leurs oreilles. Le meeting en question a enregistré plusieurs interventions. Le président du parti Fama et du regroupement IBK Mali-2012, Amadou Soulalé a de son côté appelé à l’union sacrée pour une sortie de crise. Et s’agissant de la libération du Nord, il a appelé l’ensemble des sensibilités maliennes  à une souscription volontaire auprès du ministère de la Défense et des Anciens combattants pour renforcer les capacités de l’armée. Il appelle l’armée à cet effet à afficher  sa volonté de libérer le Nord et cela dans un  bref délai. Un discours partagé par la confrérie des chasseurs, représentée à l’occasion par Tiémoko Doumbia. Les chasseurs ont réitéré  leur soutien à l’armée pour la libération du Nord. Ibrahim Traoré, secrétaire général intérimaire de l’AEEM a aussi souhaité la libération du Nord pour soulager ses camarades qui sont aujourd’hui éprouvés depuis le début  de cette crise.  Aux politiques, il les a exhortés à jouer pleinement leur rôle pour que notre pays puisse sortie de cette impasse. Il a fait savoir l’unité du bureau de coordination avant de promettre une année paisible. Younouss Hamèye Dicko de la Copam nouvelle version, a dénoncé le report sine die des concertations nationales qu’il qualifie de  complot  du président intérimaire, Dioncounda Traoré et du FDR.   Il a lancé un appel aux autorités de ne plus laisser la Cédéao  négocier en lieu et place les intérêts de notre pays. Et il proteste encore contre une intervention militaire internationale. A l’armée, il l’exhorte à prendre sa responsabilité pour libérer le Nord sous occupation. Le mouvement de jeunes « Cause Mali » a lui aussi dénoncé ces reports incessants des concertations nationales qui pour les jeunes constituent un espace idéal pour une sortie de crise. Quant à Oumar Mariko du MP22, il trouve que le coup d’Etat du 22 mars 2012  est une chance pour le Mali s’il est bien exploité. S’agissant du report des concertations au 10, 11 et 12 décembre prochains, cette date pour Mariko va coïncider avec l’organisation de l’Espace d’interpellation démocratique (EID). Pour lui, cette date n’est qu’une pure diversion du président Dioncounda Traoré. Il a reproché à Dioncounda Traoré et Cheick Modibo une gestion douteuse du pays lesquels pour lui sont en train de préparer leurs élections au lieu de se soucier de la libération du Nord. Il n’a pas manqué aussi de critiquer le lien des autorités et du FDR avec la Cédéao et  la France. S’agissant de son procès contre la Cédéao dont le verdict est entendu le 10 décembre prochain, il a qu’il a attaqué en justice  le président de la Côte d’Ivoire  et de la Cédéao pour avoir imposé l’embargo sur le Mali, lequel a causé la perte de plusieurs milliards de F CFA aux opérateurs économiques  maliens. Mariko a aussi dénoncé le blocage de nos armes par l’Union européenne et la Cédéao et accuse les autorités de n’avoir pas clamé leur livraison à la date d’aujourd’hui. Il a invité à la tenue de force ou de gré les concertations nationales avant de saluer les efforts du  Comité intérimaire de l’AEEM pour avoir dressé la barre de l’école malienne. Ousmane Daou

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