Arrestation de Boubacar Boré leader de Yerewolo – ton et autres : Attention à la tape à l’œil, les démocrates veillent
Hamadoun Amion Guindo, Moussa Mara, Mountaga Tall, Oumar Mariko, Talleyrand, pardon Younouss Hameye Dicko, Modibo Sangaré, Worokia Sanogo, une bonne brochette d’activistes dédiés à la perte du Mali pour la défense du seul ‘’MOI’’, auraient reçu des convocations individuelles afin qu’ils s’expliquent.
En effet, personne à ce jour ne sait si, ils (Les gros requins) ont été oui ou non confondus par le juge, donc à leur inculpation pure et simple en raison de la gravité de l’affaire. A Bamako, des analystes sérieux et mêmes des proches de certains militants commenceraient à émettre des réserves quant au sérieux des écoutes qui, à leur avis, ne seraient que des opérations ‘’tape à l’œil’’. La question qui taraude est celle de savoir si, au finish, ce ne serait pas la mise en casserole des seuls bras. A tort ou à raison, en tout cas, les Maliens c’est connu n’ont pas confiance aux juges qui regarderaient toujours dans la direction des hauts d’en haut avant de sortir une quelconque décision. Mais avec le nouveau ministre de la Justice, tout le monde garde espoir.
Après l’agression perpétrée sur la personne du Président de la République, agression suivie de l’ouverture d’une enquête très fort tapageuse, rien de concret n’a filtré concernant les supposées têtes pensantes de l’affaire. Boubacar Boré de l’association Yerewolo- Ton, un natif de Bozola, reste la seule personne connue à être entendu par le juge et rapidement déférée. Pourquoi, le bras et pourquoi pas la ou les têtes ? Qui dans le groupe dirigeant de la COPAM a fait quoi, pour que Boubacar Boré et partant, les militants du MP22 et autres ne marchent sur le palais présidentiel avant de s’en prendre à la personne du Président de la République ?
Les maliens notamment, les démocrates gardent l’œil bien ouvert et n’hésiteraient pas à monter au front, au cas où, ce qui se murmure s’avérait.
En tendant l’oreille un peu partout dans les rues de la capitale, on a l’impression, que tout serait fait pour, que les têtes pensantes de l’exécution punitive, entendues à tour de rôle, se sortent de la nasse dans laquelle, ils se sont proprement englués. Jusqu’à ce jour, aucune de ces têtes n’aurait fait l’objet d’un mandat de dépôt.
N’est-ce pas là, une attitude tendant à faire payer la faute par de menus fretins ? Si c’était le cas, bonjour les dégâts avec un possible retour de manivelle des militants qui ont crû à la sincérité et à l’engagement des hommes et femmes qui ont pris la tête du mouvement avant de les entraîner dans cette grosse forfaiture. Et c’est bien maintenant, que le Yerewolo – Ton doit ouvrir les yeux en veillant à ce que ses militants ne soient les seuls à passer dans la casserole. Auteurs et complices doivent payer.
Fadi Ganda
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