Arrêt sur image : Une montagne d'immondices source de maladies et d’insécurité routière

Des amas d'ordures jonchent la route de Samé menant vers Kati. L'odeur nauséabonde qui émane de cette montagne infecte dérange les usagers et les habitants et porte atteinte à leur intégrité physique. Est-ce dû à l'incivisme des populations elles-mêmes, la mauvaise gestion des déchets ou le je-m'en-foutisme des autorités municipales?

Une montagne d'ordures gêne les usagers de la route internationale Bamako-Dakar et les habitants des quartiers riverains comme Samé et Niominyiranbougou et N’Tomincorobougou dans la commune III du district de Bamako

Située au flanc de la colline de Koulouba, entre N'Tominkorobougou et Samé sur la route qui mène à Kati, cette montagne d'ordures est l'une des premières causes des maladies qui sévissent dans la zone, à savoir le paludisme et les diarrhées.

Elle s'étend sur une longueur de près d'une centaine de mètres avec une hauteur dépassant les vingt voire les trente mètres.

Ce gigantesque tas d'ordures offre un spectacle inédit. En effet, c'est toute la Commune III qui vient déverser ses ordures ici. C'est ce qui explique cette situation.

Ces ordures représentent un vrai danger pour la santé des populations riveraines. Moustiques, rats, mouches y pullulent. Comme si cela ne suffisait pas, au moment où nous mettions sous presse, environ une dizaine de charrettes y déversaient leurs contenus.

Ce  dépôt est si bourré que les charretiers sont contraints de déverser les fadaises sur la route.

Du coup, les usagers sont confrontés à l'exigüité de la route qui se rétrécit, au fil des jours, comme une peau de chagrin.

Actuellement, il est impossible pour deux automobilistes de se croiser sur ce site. L'un est obligé d'attendre le passage de l'autre. Ce qui  occasionne des accidents terribles sur cette partie de la route.

Nous exhortons le ministre de l'Environnement à se rendre sur le site afin de se rendre compte du calvaire que les populations vivent.

Les plus hautes autorités doivent accorder plus d'importance au manque d’hygiène et à l’insécurité routière. Car  il n'y a pas de santé des populations.   

             Moussa SIDIBE

Stagiaire