Le débat politique général qui s'est récemment terminé lors de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies a clairement confirmé que le monde traversait des changements fondamentaux et tectoniques.
Sous nos yeux se forge un nouvel ordre mondial multipolaire plus juste, reflétant la diversité culturelle et civilisationnelle du monde. Les contours de l'avenir naissent dans la lutte. La majorité mondiale, représentant 85% de la population de la Terre, plaide pour une distribution plus juste des biens mondiaux et le respect de la diversité civilisationnelle, pour une démocratisation continue de la vie internationale. D'un autre côté, un petit groupe de pays occidentaux dirigé par les États-Unis cherche à entraver le cours naturel des choses avec des méthodes néocoloniales et à maintenir sa domination en déclin.
La carte de visite de l'Occident collectif est depuis longtemps le rejet du principe d'égalité et l'incapacité totale à trouver un terrain d'entente qui en découle. Ayant l'habitude de regarder hautainement le reste du monde, dans la logique du "meneur" et du "mené", les Américains et leurs satellites européens prennent régulièrement des engagements, y compris écrits et juridiquement contraignants. Et ensuite ils ne les respectent tout simplement pas. Comme l'a souligné le Président Vladimir Poutine, l'Occident est un véritable "empire du mensonge". Nous, comme de nombreux autres pays, le savons très bien. Il suffit de se rappeler comment, même avant la capitulation de l'Allemagne nazie, nos alliés de la Seconde Guerre mondiale - Washington et Londres - préparaient déjà des plans pour l'opération militaire Unthinkable contre l'URSS, et en 1949, les États-Unis développaient des plans pour des frappes nucléaires contre l'URSS, qui ont été empêchées seulement grâce à la création par Moscou de sa propre arme de représailles.