Après les travaux de construction de ladite passerelle et de l’auto route qui continue jusqu’au niveau du pont des Martyrs, l’on s’est permis de transformer les berges du fleuve en un véritable dépotoir .L’entreprise d’ouvrage n’a pas cherché loin pour se débarrasser les restes d’objets qu’en les jetant à quelques mètres de la route. Depuis lors, le volume des déchets ne cesse d’augmenter. Faites un tour pour vous rendre compte de la triste réalité.
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Un tas d'immondices en plein centre ville de Bamako[/caption]
On pensait que ces morceaux de bois et autres objets allaient être transportés vers une destination finale, mais on constate que rien n’est fait pour débarrasser la zone de ces immondices. Cette situation qui est sans doute une source d’insalubrité et de pollution n’aura que des conséquences fâcheuses sur la santé des paisibles populations. Comment cela a pu échapper au contrôle des agents du département de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement ? Ont-ils été graissés par l’entreprise pour qu’ils gardent le silence ? Nous sommes tentés de le croire.
Il est important que les responsabilités soient situées et que très rapidement la zone soit nettoyée pour le bonheur des usagers. Ce sont là des gestes qui malheureusement fâchent les bailleurs qui interviennent dans le secteur de l’assainissement dans notre pays. Au moment où la politique nationale de l’assainissement a besoin d’être soutenue par tout le monde, le département des Transports rame contre les bonnes initiatives de faire notre capitale la coquette, son nom d’anta.
Jean GOITA