Assaut du RAID à Saint-Denis: les terroristes visés préparaient un attentat à la Défense, une femme kamikaze morte
![Assaut du RAID à Saint-Denis: les terroristes visés préparaient un attentat à la Défense, une femme kamikaze morte](uploads/news/images/2015/11/Saint-Denis.png)
Des tirs nourris, un centre-ville bouclé et survolé par un hélicoptère: un assaut policier d'ampleur a été lancé contre un appartement, mercredi à Saint-Denis, aux portes de Paris, ciblant Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats qui ont fait 129 morts vendredi. Une femme s'est fait exploser, un acte sans précédent en France. Elle a "activé son gilet explosif au début de l'assaut", a annoncé le procureur de la République de Paris, ne confirmant à ce stade que ce décès mais un autre terroriste pourrait être mort. Cinq personnes ont été arrêtées, trois étaient dans l'appartement, deux à proximité de l'immeuble.
Une opération des unités spéciales de police a débuté vers 4h20 du matin à Saint-Denis, dans le nord de Paris, en France. Un appartement était visé dans un immeuble à l'angle de la rue du Corbillon et de la rue de la République. Une femme kamikaze s'est fait exploser (témoignage d'un riverain). Un autre terroriste est peut-être mort. Trois autres individus retranchés dans l'appartement en ont été extraits vivants et placés en garde vue. On ne connaît pas leur identité. Le cerveau présumé des attentats de Paris, le Belge Abdelhamid Abaaoud (Qui est-il?, lisez son portrait) constitue la cible de l'opération. On a cru un moment qu'il avait été capturé vivant puis cette hypothèse a été écartée. On ne sait donc pas s'il se trouvait dans cet appartement. À 10h, certaines sources indiquaient qu'il ne figurait en tout cas pas parmi les individus arrêtés. Un homme et une femme ont aussi été interpellés et placés en garde à vue, à proximité immédiate de l’appartement. Plusieurs policiers ont été blessés. Les cinq personnes interpellées ont été emmenées à la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) pour être entendues. Selon certaines informations, les terroristes retranchés dans cet appartement préparaient un attentat dans le quartier des affaires de la Défense. C'est cette information qui aurait précipité l'intervention de ce mercredi matin. Un homme leur a prêté son appartement, qualifié de "squat" L'immeuble où est situé l'appartement est qualifié de "squat". Selon le journal Le Monde, il est situé dans un quartier en pleine réhabilitation où sévit depuis des années un trafic de drogue. Le quartier est situé au coeur de Saint-Denis, commune à forte population immigrée où se croisent plus d'une centaine de nationalités différentes. Un homme qui dit avoir hébergé deux personnes "qui venaient de Belgique" dans cet appartement visé par l'assaut antiterroriste, a été interpellé par les policiers. "Un ami m'a demandé d'héberger deux de ses potes pour quelques jours", a raconté cet homme d'une trentaine d'années, qui a expliqué avoir mis à leur disposition un appartement situé 8, rue du Corbillon (en savoir plus). Cinquante militaires déployés: la population doit éviter le centre-ville Une cinquantaine de militaires ont été déployés à Saint-Denis, ont rapporté des journalistes de l'AFP. Ils se sont postés à l'entrée du périmètre de sécurité le long des vitrines des magasins, fusils d'assaut à la main, portant gilets pare-balles et casques. De fortes détonations ont été entendues à de nombreuses reprises durant les quatre dernières heures après le début de l'opération, ponctuées d'intenses échanges de tirs. Les établissements scolaires, écoles et collèges, n'ouvriront pas mercredi dans le centre-ville de Saint-Denis, ont annoncé les autorités locales. Il est demandé "à la population d'éviter absolument la zone du centre-ville", selon les mêmes sources. Tous les métros, bus et tramways desservant Saint-Denis étaient à l'arrêt en raison de l'intervention policière antiterroriste en cours, selon la régie des transports RATP. VIDEO AMATEUR DES PREMIERS COUPS DE FEU: À VOIR AU BAS DE L'ARTICLE La cible: le belge Abdelhamid Abaaoud Selon une source policière, la cible de l'assaut est Abdelhamid Abaaoud, "cerveau" présumé des attentats de vendredi. Membre de l'organisation Etat islamique (EI), qui a revendiqué les attentats, ce jihadiste belge de 28 ans, surnommé Abou Omar Soussi ou Abou Omar al-Baljiki, est recherché depuis janvier, soupçonné d'avoir également projeté des attentats en Belgique. Le SMS envoyé sur le téléphone portable disait simplement "On y va" Selon FranceTV, un téléphone portable abandonné vendredi soir, tout près du Bataclan a permis à l'enquête d'avancer. Ce portable contenait un plan détaillé du Bataclan et un SMS envoyé qui disait "On y va". C'est à partir de ce SMS que la police aurait déclenché l'opération de cette nuit (En savoir plus)![o005](http://rtlinfo-img.rtl.be/GED/01400000/1401200/1401233.jpg)
apparently, police operation in Saint Denis area of Paris has ended, pic.twitter.com/u4nMBHywn6
— Khalid Khan™ (@khalidkhan787) 18 Novembre 2015
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