Assemblée Nationale : Sada Samaké panique et divague

[caption id="attachment_171127" align="alignleft" width="342"] Ministre de l'intérieur et de la sécurité, Colonel Sada Samake[/caption] Pendant que les populations de Bamako n’arrivent même plus à dormir d’un œil à cause du grand banditisme qui gagne du terrain dans la capitale : les malfrats ont le culot de défier les autorités en diffusant des tracts sur d’éventuels actes qu’ils s’apprêtent à commettre dans la capitale. Pendant que les régions du nord sont plongées dans le chaos sécuritaire avec l’abandon par les forces de sécurité maliennes de la quasi-totalité des grandes agglomérations, le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le colonel (bombardé général) Sada Samaké était, la semaine dernière, à l’Assemblée nationale où il fut interpellé par Oumar Mariko. Au lieu de répondre aux vraies préoccupations des Maliens, le ministre a paniqué comme il l’avait fait à Kidal où il était dans la délégation du premier ministre, en mai dernier… Et à l’Assemblée, en plus, le général a tenu des propos qui doivent définitivement couper le sommeil aux Maliens. Son grade de général ? « Je remercie le Président de la République pour cette promotion exceptionnelle… » Allahou Akbar ! Sada : « aidez-moi à ce que la police soit ce qu’elle était… » Mais ce que le ministre ne dit pas aux députés, c’est que lui-même est loin d’être satisfait du travail de la police. Il s’est toujours plaint depuis son retour aux affaires…Encore Sada : « En tout cas, tant que je resterai ministre de la sécurité, personne ne fera de la police ce qu’ils ont fait par le passé… Ce qui s’est passé dans le temps, ça ne se fera plus au Mali pendant que je suis là… Honorable Oumar Mariko, il n’y aura pas de coup d’Etat… » Allah Ka Tignè Dèmè !   Sebenicoro Le cortège d’IBK sème la pagaille Le mardi dernier, une scène insolite s’est produite sur la grande artère du quartier présidentiel, Sébénicoro. Il était 10 heures moins, lorsque le cortège du chef de l’Etat quitta son domicile pour se lancer sur la voie. Et comme d’habitude, le jalonnement des policiers de la CCR (Compagnie de circulation routière) est en place. Mais, brusquement un fait attira l’attention générale. Après un parcours d’environ 500 mètres, le cortège, à la surprise générale, rebrousse chemin et regagne le domicile. Usagers et pauvres policiers ne comprenaient rien à ce brusque changement d’itinéraire. Et la voie était ouverte aux spéculations et autres interrogations…   La Rédaction