La seule évocation du nom de la presse surtout écrite suscite en permanence chez lui une vraie crise d’urticaire.
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![](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2012/10/Boubacar-Bah-dit-Bill.jpg)
Boubacar Bah dit Bill[/caption]
En privé ses partisans ne cachent guère leur gêne à vouloir regarder dans les yeux Abdel Kader Sidibé, Maire de la commune III et ex président de l’AMM, après sa brutale « éviction » intervenue au terme de longues et épiques batailles politico- médiatiques. La raison de leur désarroi tient cependant en une seule phrase : l’incapacité notoire de Boubacar Ba dit Bill à diriger convenablement l’Association des municipalités du Mali .Une structure transformée par sa seule faute et la force de ses errements en un lieu fantomatique déserté en permanence par la majorité de ses collègues de notre pays , au point que « si tu ne veux plus rencontrer d’élus communaux , il n’ya pas meilleure cachette que les locaux de L’AMM » ironisait il y’a quelques jours un conseiller communal de passage à Bamako. Ce poste suspecté à tort ou à raison d’être « juteux » Bill, l’aura surtout hérité grâce à la volonté du parti de l’abeille et de son président Dioncounda Traoré, mais aussi du soutien ostentatoirement affiché à l’époque par le Maire du district Adama Sangaré,( le premier à être déçu par un bilan aussi tristounet ,que mi-figue, mi-raisin ) pourtant membre de la même section politique que Kader, le président sortant.
L’orage approche
En réalité que reproche-t-on fondamentalement à Boubacar Ba dit BIll ? C’est d’avoir échoué à redorer le blason d’une association, dont les objectifs prioritaires sont quasiment ignorés par la majorité de ses concitoyens. Ce beau travail de communication constituait un vaste et intéressant chantier en perspective sauf que ….. Car tous ceux qui connaissent peu ou prou le personnage savent que cette tache à lui confiée par ses pairs ne pouvait se terminer qu’en une vraie queue de poisson. On ne se refait pas à cinquante ans dit l’adage. Les caciques du parti de l’abeille menacé dans son existence même par des batailles de succession qui se profilent à l’horizon auront sans doute privilégié ce choix égoïste, au détriment de l’intérêt participatif de toutes les collectivités nationales .Ennemi public des medias, l’évocation du seul nom de la presse surtout écrite suscite invariablement chez lui une vraie crise d’urticaire. Mais il raffole cependant des images chaudes et affriolantes de l’ORTM. Quoi de plus normal pour flatter l’ego (si) surdimensionné d’un homme aussi doux comme un agneau, (tout au moins en apparence), mais d’un cynisme tout aussi horripilant, de l’avis même de l’un de ces affidés. Malmené il y’a quelques mois par une horde d’intégristes sans foi, ni loi , ainsi que des « matamores politiques » placés en embuscade au sein des partis rivaux, il n’aura eu la vie sauve que grâce au sens de responsabilité collective des membres de son bureau municipal , de plusieurs bonnes volontés de la commune, mais surtout d’un engagement et d’une détermination exemplaires des plus hautes autorités administratives de notre pays. Les mauvaises langues racontent avec surement ce brin d’ironie, que c’est pour mieux améliorer son capital de sympathie auprès de ces « marchands de la foi », que ce consultant international a du effectuer à plus de soixante dix ans révolus, son premier pèlerinage sur les terres saintes de l’islam.
Gongoloma Soké