ATT, en mauvaise posture

« Je proposerai, dans le cadre des réformes envisagées, la suppression des structures actuelles d’organisation, l’annulation des listes électorales actuelles et la constitution d’un nouveau fichier électoral à partir des résultats du RAVEC… ». C’est cette phrase du président ATT, prononcée la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de notre pays, qui est à la base du blocage actuel autour du fichier électoral. Pourquoi le gouvernement ne s’est-il pas attelé à traduire en actes concrets, cette volonté du président de la République ?

Elections de 2012. Faut-il y aller avec le RAVEC ou avec… le RACE ? Si on se fie à la déclaration du président ATT, faite en 2009, la question ne se pose pas. Mais force est de constater que la proposition du président de la République, n’a pas abouti. Pour quelle raison ? On l’ignore. Mais une certitude: cette volonté exprimée au plus haut sommet de l’Etat, a trouvé un échos favorable au sein de la classe politique. Qui s’attendait à ce que cette proposition soit traduite en actes concrets. Si cela n’a pu se faire, c’est la faute, dit-elle, au gouvernement. « Pourquoi le gouvernement ne s’est-il pas attelé à traduire en actes concrets, cette volonté du président de la République ?... Il est, difficilement, acceptable qu’on bout de trois ans, qu’on n’ait  pu nous sortir un bon fichier électoral… L’impréparation du gouvernement, est notoire… », sont, entre autres, critiques formulées par la classe politique à l’endroit du gouvernement.

L’autre question que l’on peut se poser, est celle de savoir si le président ATT, a, lui-même, œuvré, pour faire aboutir sa proposition. De 2009 à nos jours, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Beaucoup de choses auraient pu être faites pour éviter la cacophonie autour du fichier électoral.

Aimé