Attaque à main armée à Magnambougou Faso Kanu Des braqueurs enlèvent quatre motos au restaurant « Vache bleue »

Des clients « Vache bleue », un restaurant situé face au rond point de Magnambougou Faso Kanu, ont eu la peur de leur vie pour avoir été braqués le mercredi  7 septembre 2011 dans la nuit par des hommes armés de  pistolet qui  l’ont mis à sac avant d’emporter des motos. Un braquage qui en dit long sur l’insécurité qui plane à Bamako

Le mercredi 7 septembre 2011 aux environs d’une heure du matin, huit jeunes hommes cagoulés et lourdement armés, ont fait  irruption dans le restaurant « Vache bleue », sis au rond point de Magnambougou Faso Kanu. Ils ont  tenu en respect les occupants (clients et employés) à l’aide de leurs pistolets.

«  Je n’en croyais pas mes yeux. J’avais prêté la moto d’un ami du nom de Tanapo pour venir chercher quelque chose à manger. Arrivé au restaurant, soudain j’ai vu un individu coiffé d’un képi non identifiable par le visage. Celui que je considérais à tort comme un client comme moi, me pointe un pistolet à la nuque avant de me demander la clé de ma moto sous peine d’être abattu dans les minutes à suivre. Dans un premier temps, j’ai cru à une blague, mais je me suis aussitôt résigné lorsque j’ai compris que l’affaire était aussi sérieuse que je ne  pouvais imaginer. Mais je n’avais pas l’intention de me laisser faire. Sans me laisser le temps de mettre en application ma riposte, il ordonne à ses complices de défoncer la clé de contact de l’engin. Ceci n’était qu’un signal fort pour les autres motocyclistes du restaurant qui ne se sont pas fait prier pour rendre leurs engins.

Avec les quatre motos extorquées, les braqueurs ont disparu fort heureusement sans faire usage de leurs armes. En professionnels ils se sont dirigés en rang dispersé mais sans panique vers l’avenue de l’O.U.A.

Selon une de leurs victimes, les brigands étaient arrivés sur quatre motos à raison de deux personnes par moto, mais sont repartis chacun avec une moto, soit 4 motos extorquées sous l’œil impuissant des habitants.

Curieusement,  aucune moto des employés du restaurant ne figure parmi les engins emportés, pire nul travailleur du restaurant n’a daigné donner la sienne pour  pourchasser les malfrats.

L’endroit et l’heure de l’attaque laissent pantoises nombreuses personnes et met à nu l’amateurisme de nos forces de sécurité, notamment la police.

En attendant la suite des plaintes déposées par les victimes au commissariat de Police du 7e Arrondissement les clients s’en remettent à Dieu.

Aliou Badara Diarra

INFANTICIDE  A YIRIMADIO

Une servante égorge son nouveau-né

Après avoir accouché à domicile au quartier Yirimadio-Zerny, en Commune VI,  Aminata dite Batoma Bagayogo n’a trouvé mieux que d’égorgr son bébé à l’aide d’une lame rasoir et un coupe-ongle. Au commissariat de Police du 13^ème Arrondissement, elle a reconnu sans ambages les faits et séjourne à la prison pour femmes de Bollé en attendant son jugement.

Batoma Bagayogo, une aide-ménagère de moins d’une vingtaine d’années est originaire du cercle de Bougouni. Elle séjourne à Bamako depuis des mois au domicile de Mme Guindo, secrétaire au Tribunal de la Commune III comme employée domestique. Elle  est donnée comme auteure du crime odieux découvert en début de la semaine dernière par les agents du Cscom de Yirimadio.  Arrivée à ce  Cscom pour recevoir des soins, elle a tenté de justifié le crime en prétextant que le nouveau-né était arrivé mort et qu’elle-même souffrait d’une hémorragie vaginale. Mais il fallait  plus d’argument pour convaincre le médecin chef, Ibrahima Cissé,  qui a tenu à faire une autopsie sur le corps de l’enfant pour identifier les causes de son décès. C’est là que le forfait fut découvert : un innocent à peine arrivé au monde enfoui dans un sceau d’eau rempli de vieux pagnes  ensanglantés

 Saisi de l’affaire, le commissariat de police du 13^e Arrondissement, Baba Tamboura, a diligenté une enquête après avoir mis aux arrêts l’auteure de l’infanticide qui est présentement en train de méditer sur son sort à la prison pour femmes de Bollé.  

A.B.D.