Au Mali, Harlem Désir demande la libération d'un journaliste

Mar 15, 2013 - 12:26
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[caption id="attachment_133750" align="aligncenter" width="610"]Le président malien Dioncounda Traoré et Harlem Désir se sont rencontrés à Bamako. Le président malien Dioncounda Traoré et Harlem Désir se sont rencontrés à Bamako.[/caption] Harlem Désir a demandé, ce vendredi, au président malien Dioncounda Traoré que soit libéré au plus vite le journaliste malien Boukary Daou. Le premier secrétaire du Parti socialiste a entamé une visite de deux jours à Bamako.  Le premier secrétaire du Parti socialiste demande la libération du journaliste malien Boukary Daou, au président malien Dioncounda Traoré, vendredi à Bamako. Harlem Désir est arrivé vendredi pour une visite de deux jours à Bamako, afin de parler de l'après intervention au Mali. "Je lui ai demandé qu'il soit libéré et j'ai insisté sur la liberté de ce journaliste et sur l'importance du respect de la liberté de la presse" au Mali, a déclaré le premier secrétaire du PS à l'issue d'une rencontre avec le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, à Bamako.

"Le Mali n'aurait pas été sauvé si la France avait élu un autre Président"

Le directeur de publication du quotidien Le Républicain, Boukary Daou a été arrêté le 6 mars à Bamako en raison de la publication d'une lettre ouverte de soldats contre le capitaine putschisteAmadou Haya Sanogo. Son arrestation a provoqué une opération "presse morte" de la profession qui a été levée jeudi. Le levée de cette opération a été décidée après le transfèrement à la police de Boukary Daou, jusqu'alors détenu par les services de renseignement. Harlem Désir a par ailleurs estimé que "le Mali n'aurait pas été sauvé si la France avait élu un autre Président" que François Hollande, qui a battu Nicolas Sarkozy en mai 2012. "C'est aussi ce que me disent mes interlocuteurs ici", a-t-il ajouté.

"Nous travaillons ensemble à l'après-guerre"

Le premier secrétaire du PS a entamé vendredi une visite de deux jours à Bamako qui l'a amené à rencontrer, outre le président intérimaire, le Premier ministre du Mali, Diango Cissoko. Il doit aussi s'entretenir avec les dirigeants de plusieurs partis maliens au sujet d'élections générales prévues en juillet. "La préoccupation première c'est que ces élections soient transparentes, libres, que les futurs dirigeants soient légitimes. C'est un défi", a déclaré Harlem Désir. "Nous travaillons ensemble à l'après-guerre, à la reconstruction démocratique, au développement, à la réconciliation qui doivent prendre le relais" de l'action militaire, a-t-il ajouté. Par LEXPRESS.fr, publié le 15/03/2013 à 18:06

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