Au Mali, militaires, politiques et société civile cherchent une voie pour le pays
![Au Mali, militaires, politiques et société civile cherchent une voie pour le pays](uploads/news/images/2020/08/Choguel-MAIGA-M5-RFP.jpg)
Durée de la transition dirigée par un civil ou un gradé, rétablissement de l’Assemblée nationale… Quinze jours après le putsch, de nombreuses interrogations demeurent.
Deux semaines après le coup d’Etat, le Mali se cherche un chemin. Dans les cercles politiques comme dans la rue, les spéculations sur l’identité de celui qui présidera la transition vont bon train, pendant que les discussions se nouent dans l’ombre.
Pour l’heure, afin de combler le vide, des militaires, inconnus du public il y a encore quelques jours, ont pris les rênes du pays, en attendant une solution discutée avec les partis politiques classiques et le Mouvement du 5 juin - Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), cette coalition citoyenne qui a emmené la contestation populaire depuis début juin.
Choguel Maïga, membre du comité stratégique du M5-RFP, estimait d’ailleurs, à la sortie d’une rencontre avec les militaires en fin de semaine dernière, que le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), organe militaire qui a pris le pouvoir après la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (« IBK ») le mardi 18 août, et le Mouvement du 5 juin « sont les deux acteurs clés de la transition pour la mise sur pied d’un nouveau Mali ».
Pourtant, avant même de s’entretenir officiellement avec les leaders du M5-RFP, c’est vers les partis de la majorité que les membres du CNSP se sont tournés deux jours après la chute du pouvoir. Puis, samedi matin, le mécontentement est encore monté d’un cran quand le Mouvement du 5 juin a vu qu’il n’était pas invité à une première réunion où la junte avait convié les partis paris politiques. Pour éviter un couac, cette rencontre a même été ajournée à la dernière minute, les colonels prétextant des problèmes organisationnels.
Un « bourbier juridico-politique »
Pour l’heure donc, la junte en reste à des consultations bilatérales discrètes. L’une a bien sûr eu lieu avec Baber Gano, le secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM), parti fondé en 2001 par le président déchu « IBK », et le reste des partis traditionnels. Durant ce rendez-vous, Baber Gano aurait d’abord « condamné le coup d’Etat et demandé le retour à l’ordre constitutionnel », précise-t-il, avant d’avancer « la réflexion autour d’une feuille de route pour la transition », poursuit cet ancien ministre de l’intégration africaine. Mais là, « nous leur avons répondu que c’est à eux de montrer leur vision pour le Mali et, selon cette vision, nous apporterons notre contribution ». ...........LIRE LA SUITE SUR https://www.lemonde.fr/afrique
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