Non et personne n’a intérêt à ce que les querelles partisanes et futiles qui tireront leur origine d’un réel faux problème, à savoir : La démission du Premier Ministre Cheick Modibo Diarra et de son gouvernement.
[caption id="attachment_69797" align="aligncenter" width="610"]
Le premier Ministre et son gouvernement[/caption]
Dans la mouture de l’équipe actuelle, Dioncounda Traoré et son PM peuvent bel et bien sortir 10 à11 autres postes ministériels en éclatant tout simplement les super- ministères actuels. Administration Territoriales et Aménagement, Energie – Environnement, Culture – Artisanat etc.…
C’est dans l’unité et la cohésion que nous réussirons à coudre le tissu national fort malheureusement déchiré à la suite du changement de régime. Le Mali notre pays traverse une passe énormément difficile, tous les fronts sont chauds, les cœurs et les esprits fortement hibernés. Tous les jours que Dieu fait apporte son lot de désolation, d’inquiétude, de doute, le tout enveloppé dans d’épais brouillards qui obscurcissent l’horizon.
Dans ce climat socio- politique diaboliquement détérioré faut-il encore en ajouter en exacerbant les rancœurs et autres antagonismes qui n’ont d’autres mérites que de plonger davantage notre pays qui a déjà touché le fond ?
Un gouvernement d’union nationale prenant en compte toutes les sensibilités socio – professionnelles, politiques ou syndicales ne passe pas forcement par la dissolution d’une équipe qui fait de son mieux avec des moyens que chacun de nous sait insignifiants. Il apparaît urgent à chacun de nous de faire violence sur ses ambitions, ses prétentions en ne pensant qu’au seul Mali qui avec l’agression barbare des Salafistes et autres groupes terroristes, n’est plus loin de perdre son’’i’’, si dans l’urgence de la situation nous restons collés dans nos histoires d’ego. Ensemble, autour du président Dioncounda Traoré, du Premier Ministre Cheick Modibo Diarra et de l’équipe actuelle élargie, notre pays pourrait très bien s’en sortir.
De notre point de vue à nous, sans aucune prétention, nous pensons, que ce Premier Ministre quoique fragilisé par des imperfections dans le parcours fortement parsemé d’embûches, n’est pas de mauvaise foi. Il peut avec l’appui et le soutien de chacun redresser le tir et pourquoi pas, avec chacun de nous relever le lourd challenge que constitue en priorité la libération des régions du Nord –Mali. La politique politicienne comme l’a si bien dit Dioncounda a eu son temps, elle ne saurait être une feuille de route pour un pays qui cherche à sortir des difficultés qui passent forcement par la récupération des 2/3 de son territoire.
Sory de Moti