Avion d’IBK (1) : Qui sont les intermédiaires ?

Peut 8, 2014 - 04:16
Peut 8, 2014 - 02:24
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avion presidentielDans l’achat de l’avion présidentiel, l’Etat malien, à travers une banque de la place, a débloqué une bagatelle de 20 milliards de C FA. Mais quel est le prix d’achat réel du bœing de IBK ? Mystère.   Au sommet de l’Etat, c’est une grosse confusion. Pendant que certains parlent de 17 milliards, d’autres avancent 20 milliards.   Autre confusion : c’est l’identité des intermédiaires qui seraient intervenus dans le….business.   Des sources indiquent qu’ils seraient arabes avec des « collaborateurs » maliens. Aussi, l’on évoque le nom de l’ami…Tomi (encore lui) dans cette histoire d’avion présidentiel. L’appareil aurait été acquis en France, auprès d’une société privée.   Au lieu de donner des explications au sujet de ces nombreuses zones d’ombre, le pouvoir opte pour la diversion et tente de focaliser l’attention des Maliens sur l’ancien avion présidentiel.     Avion d’Ibk (2) Les contre-vérités de Mara De quoi les dirigeants actuels du Mali ont peur pour ne pas dire la vérité aux Maliens ? De leur incapacité à remettre l’administration malienne sur les rails ou de leur peur bleu à évoquer la réalité qui prévaut aujourd’hui à Kidal ? De toute évidence, l’affaire dite de l’avion présidentiel montre jusqu’où nos dirigeants sont prêts à aller pour conserver leur poste.   Devant les élus de la nation, lors du débat sur la Déclaration de politique générale, l’opposition a interpellé le Premier ministre sur l’achat précipité d’un avion présidentiel. Dans sa réponse, Moussa Mara a justifié cet achat, non pas par un besoin, mais plutôt par le fait que l’ancien avion présidentiel posait des problèmes juridiques (de propriété ?) et techniques. C’est pour cette raison que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a décidé de s’offrir un Boeing 737-700, sans avoir pris la moindre mesure d’informer les élus de la nation. Pis, ceux-ci ont appris au même titre que les téléspectateurs de l’ORTM qu’ils se prononceront dans le budget additif 2014 sur le prix de l’avion (déjà connu : 20 milliards de FCFA). Quel mépris !   Mais ce qui a agacé l’opinion, ce sont les justifications (contre-vérités) du Premier ministre en rapport avec l’ancien avion présidentiel. On apprend avec un expert de l’aviation civile que les arguments avancés par Mara sont loin de la réalité. Techniquement, l’ancien avion présidentiel est revenu d’une révision 3 semaines avant les évènements du 22 mars 2012. Juridiquement, peut-on vendre un avion dont on ne détient pas le titre de propriété ? Et tenez-vous bien, le gouvernement du Mali veut vendre (en pièces détachées) un avion dont il n’est pas propriétaire. Cet avion, qui a volé dans le ciel africain et mondial pendant plus de dix ans sans aucun problème, est devenu, à partir du 4 septembre 2013 (date de la passation du pouvoir entre Dioncounda et IBK), un PROBLEME pour le nouveau chef de l’Etat. Qui voulait vaille que vaille avoir son avion, même si le Mali devrait racler au fond de son trésor. La Rédaction

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