Ayant projeté de marcher nues durant le mois de carême si leurs doléances ne sont pas satisfaites: Les épouses des bérets rouges donnent un ultimatum de 15 jours à la hiérarchie militaire
Après sa marche du lundi 16 juillet dernier sur la primature, le Collectif des épouses des officiers, sous-officiers et militaires du rang disparus ou détenus par l'ex-junte et le gouvernement avait projeté d'organiser une nouvelle marche si ses doléances ne sont pas satisfaites.
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Les femmes des commandos parachutistes ce matin au boulevard de l'indépendance/ Photo-maliweb[/caption]
Au terme d'une rencontre avec la hiérarchie militaire, notamment le Directeur général du service social de l'armée, le samedi 21 juillet dernier, les épouses des bérets rouges ont donné un ultimatum de 15 jours pour que des mesures idoines soient prises par rapport à leur préoccupation, à défaut de quoi, elles marcheront, cette fois-ci nues et en plein mois de carême.
Le Collectif des épouses des officiers, sous-officiers et militaires du rang disparus ou détenus par l'ex-junte et le gouvernement reste mobilisé pour se faire entendre. En effet, lors de sa marche du 16 juillet, ces femmes ont réclamé la transparence dans la gestion des dossiers des soldats arrêtés après le coup de force manqué du 30 avril dernier. Le nombre de soldats détenus ou disparus n'a jamais été communiqué officiellement. Ainsi, le Collectif des épouses des officiers, sous-officiers et militaires du rang disparus ou détenus demande la libération des leurs et elles sont écœurées de n'avoir aucune nouvelle de certainsd’entre eux. Elles sont aussi contre la disolution du 33ème régiment de la compagnie parachutiste (RCP). En effet, comme expliqué récemment au Camp para de Djicoroni par le chef d'Etat major des armées, Ibrahim Dahirou Dembélé, le gouvernement a décidé de dissoudre ce corps et de repartir ses éléments entre les différents autres compartiments de l'armée. Ce qui fait que les salaires des bérets rouges, autrefois tous payés au camp para seront désormais payés au camp para pour certains, au camp Soundjata de Kati pour d'autres et dans les autres garnisons en fonction de leur dispatching.
Aussi, la prime de parachutage liée à la nature même du régiment a été supprimée par la hiérarchie militaire au grand désarroi des bérets rouges. Or, selon un élément de cette unité, tous les corps de l'armée ont leur prime en fonction de leur spécificité. C'est pourquoi, il pense que rien ne justifie la suppression de cette prime qu'ils méritent à plus d'un titre. Car, de nombreux bérets rouges souffrent des séquelles des sauts qu'ils effectuent. Les épouses des bérets rouges pensent que l'heure du pardon doit sonner, que ce qui a eu lieu le 30 avril doit appartenir au passé, l'armée doit retrouver son unité et sa cohésion pour faire face à l'ennemi commun au nord. Les commandos parachutistes eux-mêmes se disent prêts à être sous les ordres de n'importe quel chef au niveau de leur unité, car leur seul volonté est aujourd'hui de servir le Mali.
"Nous sommes là pour la paix, nous réclamons l'union des frères d'armes. Tous les militaires sont les mêmes et ils défendent tous le même drapeau. S'ils ne s'entendent pas, comment peut-il avoir la paix ? Nous n'en pouvons plus, trop c'est trop ! Pour la paix au Mali et la libération du nord occupé par des bandits, nous voulons que les frères enterrent la hache de guerre " a déclaré Mme Ouattara Oumou Sangaré lors de la marche du 16 juillet dernier. En tout cas, le gouvernement est interpellé à agir pour éviter une marche des femmes nues en ce mois béni de ramadan, ce qui ne fera que jeter d'autres malédictions sur notre pays qui souffre déjà assez.
Youssouf camara
Les femmes des commandos parachutistes ce matin au boulevard de l'indépendance/ Photo-maliweb[/caption]
Au terme d'une rencontre avec la hiérarchie militaire, notamment le Directeur général du service social de l'armée, le samedi 21 juillet dernier, les épouses des bérets rouges ont donné un ultimatum de 15 jours pour que des mesures idoines soient prises par rapport à leur préoccupation, à défaut de quoi, elles marcheront, cette fois-ci nues et en plein mois de carême.
Le Collectif des épouses des officiers, sous-officiers et militaires du rang disparus ou détenus par l'ex-junte et le gouvernement reste mobilisé pour se faire entendre. En effet, lors de sa marche du 16 juillet, ces femmes ont réclamé la transparence dans la gestion des dossiers des soldats arrêtés après le coup de force manqué du 30 avril dernier. Le nombre de soldats détenus ou disparus n'a jamais été communiqué officiellement. Ainsi, le Collectif des épouses des officiers, sous-officiers et militaires du rang disparus ou détenus demande la libération des leurs et elles sont écœurées de n'avoir aucune nouvelle de certainsd’entre eux. Elles sont aussi contre la disolution du 33ème régiment de la compagnie parachutiste (RCP). En effet, comme expliqué récemment au Camp para de Djicoroni par le chef d'Etat major des armées, Ibrahim Dahirou Dembélé, le gouvernement a décidé de dissoudre ce corps et de repartir ses éléments entre les différents autres compartiments de l'armée. Ce qui fait que les salaires des bérets rouges, autrefois tous payés au camp para seront désormais payés au camp para pour certains, au camp Soundjata de Kati pour d'autres et dans les autres garnisons en fonction de leur dispatching.
Aussi, la prime de parachutage liée à la nature même du régiment a été supprimée par la hiérarchie militaire au grand désarroi des bérets rouges. Or, selon un élément de cette unité, tous les corps de l'armée ont leur prime en fonction de leur spécificité. C'est pourquoi, il pense que rien ne justifie la suppression de cette prime qu'ils méritent à plus d'un titre. Car, de nombreux bérets rouges souffrent des séquelles des sauts qu'ils effectuent. Les épouses des bérets rouges pensent que l'heure du pardon doit sonner, que ce qui a eu lieu le 30 avril doit appartenir au passé, l'armée doit retrouver son unité et sa cohésion pour faire face à l'ennemi commun au nord. Les commandos parachutistes eux-mêmes se disent prêts à être sous les ordres de n'importe quel chef au niveau de leur unité, car leur seul volonté est aujourd'hui de servir le Mali.
"Nous sommes là pour la paix, nous réclamons l'union des frères d'armes. Tous les militaires sont les mêmes et ils défendent tous le même drapeau. S'ils ne s'entendent pas, comment peut-il avoir la paix ? Nous n'en pouvons plus, trop c'est trop ! Pour la paix au Mali et la libération du nord occupé par des bandits, nous voulons que les frères enterrent la hache de guerre " a déclaré Mme Ouattara Oumou Sangaré lors de la marche du 16 juillet dernier. En tout cas, le gouvernement est interpellé à agir pour éviter une marche des femmes nues en ce mois béni de ramadan, ce qui ne fera que jeter d'autres malédictions sur notre pays qui souffre déjà assez.
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