Baccalauréat malien : Tolérance zéro, fuite zéro : la ministre gagne son pari
[caption id="attachment_169915" align="alignleft" width="315"]
Mme Togola Jacqueline Nana, ministre de Education[/caption]
Chose promise chose faite par la ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline-Marie Nana, le pari d’une organisation d’examen sans fuite, malgré quelques couacs, les mafias n’ont pu résister.
La ministre de l’Education avait promis une bonne organisation des examens de fin d’année avec le concours de l’ensemble des Maliens. Malgré cette campagne de sensibilisation, elle a été trahie par certains de ses collaborateurs, des mafieux qui, depuis plusieurs années, tronquent nos examens de fin d’année plongeant du coup l’école malienne dans l’impasse. Conséquence : des étudiants qui n’ont pas de niveau sur-peuplent les universités, les bureaux des administrations publiques et privées sont remplis de gens incompétents, etc.
Ayant pu œuvrer lors du DEF, le ministre a pris toutes les précautions pour arrêter les mafias au baccalauréat qui prend fin ce matin. Pour mettre fin à la servitude et au banditisme de ces individus malintentionnés, le ministre a décidé de suspendre le directeur du CNECE, fraîchement nommé et d’annuler tous les sujets préétablis du baccalauréat.
Une situation qui a été la source de plusieurs désagréments constatés lors du déroulement des épreuves. La reprise de certaines épreuves comme la littérature dans la série TLL et Tal, le début difficile des épreuves souvent au delà de midi, entre autres. Des mesures certes maladroites, mais qui ont permis de faire un baccalauréat propre avec zéro fuite dans le district.
Ousmane Daou
Mme Togola Jacqueline Nana, ministre de Education[/caption]
Chose promise chose faite par la ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline-Marie Nana, le pari d’une organisation d’examen sans fuite, malgré quelques couacs, les mafias n’ont pu résister.
La ministre de l’Education avait promis une bonne organisation des examens de fin d’année avec le concours de l’ensemble des Maliens. Malgré cette campagne de sensibilisation, elle a été trahie par certains de ses collaborateurs, des mafieux qui, depuis plusieurs années, tronquent nos examens de fin d’année plongeant du coup l’école malienne dans l’impasse. Conséquence : des étudiants qui n’ont pas de niveau sur-peuplent les universités, les bureaux des administrations publiques et privées sont remplis de gens incompétents, etc.
Ayant pu œuvrer lors du DEF, le ministre a pris toutes les précautions pour arrêter les mafias au baccalauréat qui prend fin ce matin. Pour mettre fin à la servitude et au banditisme de ces individus malintentionnés, le ministre a décidé de suspendre le directeur du CNECE, fraîchement nommé et d’annuler tous les sujets préétablis du baccalauréat.
Une situation qui a été la source de plusieurs désagréments constatés lors du déroulement des épreuves. La reprise de certaines épreuves comme la littérature dans la série TLL et Tal, le début difficile des épreuves souvent au delà de midi, entre autres. Des mesures certes maladroites, mais qui ont permis de faire un baccalauréat propre avec zéro fuite dans le district.
Ousmane Daou Quelle est votre réaction ?
