Bamako : des milliers de manifestants ont réclamé la venue de Wagner au Mali

A l’appel du mouvement Yèrèwolo, des milliers des personnes ont manifesté, ce mercredi 22 septembre, jour de la fête nationale de l’indépendance. A la place de l’indépendance, les manifestants ont réclamé : le départ des forces étrangères actuellement au Mali, la venue des Russes. Ils ont scandé des slogans de soutien au Colonel Assimi Goïta, président de la transition en cours au Mali. Maliweb.net - « A bas la France », « à bas la CEDEAO », « vive la Russie » … les slogans rivalisaient à la place de l’indépendance de Bamako ce mercredi soir. Mais, tout se résumait au départ des forces étrangères et la venue de Wagner chantée par les manifestants comme les futurs libérateurs avec du matériel sophistiqué notamment des drones armés. Les manifestants sont majoritairement venus de Bamako et de Kati, ville garnison où sont originaires les colonels au pouvoir. Des représentants de jeunes venus de plusieurs pays africains dont la Guinée Conakry, le Cameroun, le Niger étaient présents à Bamako. Parmi les invités, il faut noter la présence très applaudie de l'activiste panafricain Kémi Seba, président de l’ONG Urgences panafricanistes. Les interventions de Kémi Séba et Adama Ben Diarra dit Ben le Cerveau, mouvement Yèrèwolo, ont mis fin à une manifestation qui a duré près de quatre heures de temps. Au cri de « à bas », Kémi Séba a appelé au départ des forces françaises du Mali. « Ce jour 22 septembre 2021 sonne comme un jour nouveau pour l’indépendance totale de l’Afrique », a-t-il martelé le poing fermé et levé au ciel. « Nous ne sommes pas opposés à d’autres peuples, mais aux gouvernements qui pillent les richesses du Mali et de l’Afrique », a ajouté l’activiste Panafricain. « Ils veulent nous pousser à la violence, nous leur opposerons l’intelligence », a indiqué Ben le Cerveau pour saluer cette foule adossée au Centre culturel français sans rien casser. Dans son intervention de trois quarts d’heures, Adama Ben Diarra a appelé les leaders djihadistes maliens Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa à parler aux autorités actuelles. « Le sang malien a trop coulé », a affirmé Ben le Cerveau. Mamadou TOGOLA / Maliweb.net