Devant les établissements visités, se trouvent des éléments de la garde nationale. Ils sont tous armés et ont pris position devant et à l’intérieur des bâtiments.
Ils n’empêchent personne de sortir ou d’entrer mais avec leur arrivée dans un des établissements, une réunion de parents d’élèves qui devait se tenir, s’est terminée plus tôt que prévu.
«
Nous avons eu peur, à la vue des militaires », confie un parent d’élève. De son côté, un homme en uniforme qui semblait être le chef d’équipe, a confié à RFI qu’ils étaient là «
pour sécuriser les lieux ».
On assiste probablement à
une nouvelle phase de la crise qui secoue, depuis quelques mois, les établissements privés «
Collèges Horizon de Bamako » ou bien, désormais, «
ex-Collèges Horizon de Bamako ».
Avec environ 3 000 élèves, le groupe scolaire est proche de l’opposant et prédicateur turc, Fethullah Gülen, ennemi juré du président turc. Il y a quelques mois, ce dernier a fait créer une fondation - la fondation Maarif - pour reprendre, au Mali, la gestion du
groupe scolaire de très bonne réputation. Le gouvernement malien a accepté et facilité les choses.
Dans un premier temps, un protocole d’accord a été signé et, d’après les informations recueillies par RFI, Bamako aurait finalement donné, cette semaine, à la fondation du gouvernement turc, une licence qui fait désormais d’elle, l’unique propriétaire de ces établissements scolaires dans la capitale malienne et à l’intérieur du pays.