Banditisme (4) :Les risques du métier

Mar 10, 2011 - 18:30
Mar 10, 2011 - 18:30
 0  10

Mon Dieu ! Le Clément et le Miséricordieux ! Les citoyens du maquis ont la peau dure depuis des temps immémoriaux. Pourquoi rien n’empêche voyous, bandits, prostituées et salopards de dicter leur loi à Bamako ?
rn
rnDésormais, au milieu de la nuit à Bamako, pute ou rapace évolue sous le contrôle d’une police débordée par la rengaine de la routine portant sur des affaires civiles à longueur de journée et de nuit.
rnAu milieu de la nuit dans la capitale de la République du Mali, à l’heure du crime, les perspicaces fils de Bamako, toujours en nombre réduit, apprennent, comme le médecin après la mort, qu’à l’heure du crime organisé, le diable s’écarte du chemin de la courtisane ou du bandit. Le serpent à sonnettes prend la tangente à la vue du salopard ou de la «soungounroumba». Même l’épine se courbe sous son pied. Qu’en est-il de l’honnête citoyen ? La réponse se trouve entre les mains du président de la République qui oublie que les citoyens du maquis s’adonnent à cœur joie à l’entretien de la pègre à Bamako. C’est son problème s’il fait tout pour développer le Mali en oubliant l’identité judiciaire de ses semblables. C’est vraiment son topo.
rn
rnLe topo ! Prémunie de sa grâce, la fille de joie détecte l’oiseau rare à plumer par elle-même ou son mac (souteneur et bandit). Prête à lui faire les poches, elle l’attire vers son amant d’agresseur. Elle est même prête à aller ouvrir ses cuisses dans le lit de son client pour justement estimer le butin que le mac doit chaparder après son passage.
rn
rnArmés jusqu’aux dents, les bandits dépossèdent froidement les honnêtes citoyens de leurs bien les moins précieux, comme la marmite sur le feu, laissant souvent à leurs victimes des séquelles à vie.
rnLeur passage à la police ou le sermon du président du tribunal les laisse indifférent.  A la police, lorsque le salopard tarde à se mettre à table, il se trouve en mauvaise posture. Il est bastonné bêtement et brutalement, jusqu’à sang et rarement jusqu’à la mort.
rn
rnEntre rapaces, il se dit que lorsque que le salaud pénètre à Bamako Coura, il vit dans un hôtel le temps d’une vacance tout frais payé par le gouvernement. Vrai ou faux ?
rn
rnEn taule, les rapaces bouffent de la pourriture à souhait. Ils dorment entassés. Les plus faibles, hommes ou femmes, sont transformés en «épouses. Certains vendent leur postérieur ou leur numéro onze contre une cigarette. C’est dire que la carapace d’un bandit est unique en son genre.
rnLe bandit n’a pas de moral. Sans vergogne, même après une bastonnade populaire en règle, il est prêt à recommencer à zéro. Même à sa sortie de prison, il reprend sa place dans la jungle du plus Mali de Bamako.
rnPar Goor MAG      A suivre

"

Quelle est votre réaction ?

like

dislike

love

funny

angry

sad

wow