Billet : Bassolé émissaire de la paix au nord
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Djibril Bassolé[/caption]
Sauf respect pour le négociateur commis par le médiateur burkinabé dans la crise malienne, le président Blaise Compaoré, c'est une randonnée touristique de quelques heures dans le désert qu'il s'est offerte, mardi dernier, en se rendant à Gao et à Kidal.
Dans la capitale des Askias, Djibril Bassolé n'a pu rencontrer les dirigeants du MUJAO, se contentant des leaders de la société civile dont l'avis ne compte pas sur l'essentiel : le rétablissement de l'autorité légale, objet de sa mission.
A Kidal, Djibril Bassolé a pu échanger avec le seigneur de la guerre devenu émir de l'Adrar des Ifoghas. Iya Ag Ghali lui a dit sa disponibilité à dialoguer laissant à Allah le Tout Puissant (Que Sa Grâce nous couvre en ce mois béni de Ramadan) le soin de guider chaque partie dans la bonne direction.
L'émissaire de la CEDEAO n'a pas cru devoir pousser l'excursion jusqu'à Tombouctou de peur de ne pas y trouver des interlocuteurs fiables comme à Gao. Il est vrai que dans les deux villes, les vrais maîtres sont des étrangers qui n'ont aucune qualité pour discuter du sort du Mali.
Cette visite de terrain aura eu toute fois un mérite : convaincre Bassolé qu'une intervention militaire de l'Afrique de l'Ouest ou panafricaine est la solution appropriée pour libérer le nord du Mali de ses occupants illégaux et indésirables.
Saouti Labass HAIDARA
Djibril Bassolé[/caption]
Sauf respect pour le négociateur commis par le médiateur burkinabé dans la crise malienne, le président Blaise Compaoré, c'est une randonnée touristique de quelques heures dans le désert qu'il s'est offerte, mardi dernier, en se rendant à Gao et à Kidal.
Dans la capitale des Askias, Djibril Bassolé n'a pu rencontrer les dirigeants du MUJAO, se contentant des leaders de la société civile dont l'avis ne compte pas sur l'essentiel : le rétablissement de l'autorité légale, objet de sa mission.
A Kidal, Djibril Bassolé a pu échanger avec le seigneur de la guerre devenu émir de l'Adrar des Ifoghas. Iya Ag Ghali lui a dit sa disponibilité à dialoguer laissant à Allah le Tout Puissant (Que Sa Grâce nous couvre en ce mois béni de Ramadan) le soin de guider chaque partie dans la bonne direction.
L'émissaire de la CEDEAO n'a pas cru devoir pousser l'excursion jusqu'à Tombouctou de peur de ne pas y trouver des interlocuteurs fiables comme à Gao. Il est vrai que dans les deux villes, les vrais maîtres sont des étrangers qui n'ont aucune qualité pour discuter du sort du Mali.
Cette visite de terrain aura eu toute fois un mérite : convaincre Bassolé qu'une intervention militaire de l'Afrique de l'Ouest ou panafricaine est la solution appropriée pour libérer le nord du Mali de ses occupants illégaux et indésirables.
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