Blaise Compaoré : Médiateur ou parrain du MNLA?
La crise que traverse notre pays semble propice à toutes les envolées machiavéliques. Après le Président algérien Bouteflika qui n'admet pas la négociation pour la libération des régions du Nord du Mali, cette même Algérie que le Mali a aidée dans sa guerre d'indépendance, c'est le Président Blaise Compaoré, Médiateur de la CEDEAO, qui file du mauvais coton. En tout cas ce qu'il vient de réaliser ne participe pas de la confiance que le peule malien doit lui placer. Ce peuple qui jusqu'ici n'a vu aucune disposition en chantier pour punir les crimes de Aguel'hoc, ni auparavant aucune intervention de Blaise Compaoré pour secourir un des nombreux soldats maliens blessés ou éventrés à Aguel'hoc. Il en avait certes le moyen, car c'est ce qu'il vient de prouver, mais en faveur du MNLA.
[caption id="attachment_60649" align="alignleft" width="310" caption="Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, médiateur de la Cedeao"]
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Lors de l'attaque du siège du MNLA à Gao le jeudi 28 juin par les troupes d'Ançardine de Iyad Ag Ghaly, le Secrétaire Général et bandit armé en chef Bilal Ag Chérif a été grièvement blessé par balles. C'est alors qu'il a été exfiltré par ce qui reste de ses troupes en déroute. Et de sources concordantes, c'est un hélicoptère venant probablement du Burkina Faso qui serait venu le récupérer bien sûr au Nord, violent ainsi allègrement l'espace aérien du Mali pour aller le soigner à Ouagadougou. Alors questions :
Le gouvernement de transition du Mali a-t-il donné autorisé cette intervention aérienne ?
Le gouvernement du Mali va-t-il immédiatement demander son extradition au gouvernement du Faso pour les crimes de guerre commis notamment à Aguel'hoc par le MNLA et Aqmi et les balles réelles qu'il a fait tirer sur les manifestants aux mains nues à Gao mardi dernier ?
Quel est ce médiateur (le Président Blaise Compaoré) juge et partie ? et dont les initiatives sont constamment battues en brèche par les Chefs d'Etat de la CEDEAO ?
En tout cas si de Ouaga Bilal Ag Chérif regagne la base du MNLA et non la prison à Bamako ou à la Cour pénale Internationale, alors les autorités maliennes doivent savoir ce qu'elles peuvent attendre désormais de la médiation de la CEDEAO en ce qui concerne le MNLA qui réclame la partition de notre territoire national, et qui s'allie à Aqmi et s'accommode de ses pratiques ignobles de tuerie.
Mamadou DABO
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Lors de l'attaque du siège du MNLA à Gao le jeudi 28 juin par les troupes d'Ançardine de Iyad Ag Ghaly, le Secrétaire Général et bandit armé en chef Bilal Ag Chérif a été grièvement blessé par balles. C'est alors qu'il a été exfiltré par ce qui reste de ses troupes en déroute. Et de sources concordantes, c'est un hélicoptère venant probablement du Burkina Faso qui serait venu le récupérer bien sûr au Nord, violent ainsi allègrement l'espace aérien du Mali pour aller le soigner à Ouagadougou. Alors questions :
Le gouvernement de transition du Mali a-t-il donné autorisé cette intervention aérienne ?
Le gouvernement du Mali va-t-il immédiatement demander son extradition au gouvernement du Faso pour les crimes de guerre commis notamment à Aguel'hoc par le MNLA et Aqmi et les balles réelles qu'il a fait tirer sur les manifestants aux mains nues à Gao mardi dernier ?
Quel est ce médiateur (le Président Blaise Compaoré) juge et partie ? et dont les initiatives sont constamment battues en brèche par les Chefs d'Etat de la CEDEAO ?
En tout cas si de Ouaga Bilal Ag Chérif regagne la base du MNLA et non la prison à Bamako ou à la Cour pénale Internationale, alors les autorités maliennes doivent savoir ce qu'elles peuvent attendre désormais de la médiation de la CEDEAO en ce qui concerne le MNLA qui réclame la partition de notre territoire national, et qui s'allie à Aqmi et s'accommode de ses pratiques ignobles de tuerie.
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