Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM – FASOKO) : « L’autonomie de Kidal est presqu’acquise », révèle le BIPREM

Peut 31, 2013 - 12:28
Peut 31, 2013 - 07:35
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C’était mardi 21 mai dernier à la Maison de la Presse de Bamako, le BIPREM a organisé une conférence  de presse pour donner leur vision et faire une déclaration devant l’opinion internationale contre l’ancien Président ATT.   Il faut rappeler que le BIPREM est une organisation patriotique revendiquant le statut d’Africain pauvre et décomplexé, suit avec intérêt et vigilance la crise militaro-civile qui secoue notre pays depuis deux ans.     Plainte contre ATT C’est pour cela devant les médias, elle «  a décidé en toute indépendance et en toute responsabilité citoyenne de combattre l’ignorance et  de la mémoire courte des peuples assujettis par ce que longtemps affamé. C’est ainsi que le BIPREM a porté plainte devant le Procureur général de près la Cour d’Appel de Bamako contre le principal responsable de la crise malienne en la personne d’Amadou Toumani Touré, ancien Président de la République du Mali, pour haute trahison et crimes contre le Mali »     Pour les membres du BIPREM, beaucoup de choses les motivent pour faire ce combat car force est de constater que « c’est par l’incapacité de l’ancien président que le pays fut occupé et plongé depuis dans une guerre sans précédant avec son lot de morts, de désolation, d’amputation de pieds et de mains, de rupture de liens sociaux, de destruction de patrimoines historiques, de déplacés et des réfugiés, portant ainsi une atteinte grave à la sécurité du Mali et des maliens ainsi qu’à celle de tous les pays voisins. Sans oublier que cette même gouvernance instaurée par l’ex président Touré a hypothéqué profondément et durablement la souveraineté du Mali ».     L’autonomie de Kidal presqu’acquise Au de la plainte portée contre ATT, le BIPREM pense que l’autonomie de Kidal est presque acquise. Pour eux « concernant Kidal, le constat est désormais patent que cette partie du territoire est sous occupation française. Pour assouvir ses désirs en ressource gazières et pétrolières, la France de François Hollande continue de manipuler le MNLA qu’elle a elle-même créée de toutes pièces en novembre 2011 en le dotant d’un arsenal de guerre impressionnant dans sa rébellion armée contre le Mali. Cette occupation est d’autant plus réelle que les forces armées régulières du Mali sont interdites d’entrer à Kidal par François Hollande, au risque d’ouvrir les hostilités avec l’armée française autrefois libératrice, devenue depuis coloniale. Et les troupes Tchadiennes sont priées de plier bagages par ce qu’elles ne sont pas d’accord avec la gestion faite de ce dossier. »     Les conditions d’une élection transparente ne sont pas réunies Pour la tenue de l’élection présidentielle en juillet 2013 la position de BIPREM n’a pas variée « les  conditions d’un scrutin populaire, transparent et crédible sur toute l’étendue du territoire qui ne laissent aucune place à des contestations multiples et violentes ne sont pas réunies. Donc pas d’élection sans la libération de Kidal. Sans une sécurisation satisfaisante des régions de Tombouctou et Gao »     Le BIPREM interpelle les députés Enfin le BIPREM pense que « compte tenu du fait qu’une armée républicaine ne peut agir que sur autorisation du chef de l’Etat, chef suprême des armées, ils appellent les honorables députés de l’Assemblé Nationale à la vigilance et veiller à ce que les forces de défense et de sécurité maliennes assistent au déroulement du scrutin partout sur le territoire malien. Une administration territoriale déployée, assistée et surveillée par une armée étrangère non africaine n’est plus une administration nationale. »    

                                                                                                             Bréhima Traoré

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