Brèves - Tessalit : Des avions venus d’ailleurs sur l’aérodrome

Protestation populaire à Gao contre l’insécurité : Les marcheurs crachent du feu ! Samedi dernier, les populations de la ville de Gao ont battu le pavé contre l’insécurité qui sévit dans tout le septentrion. Les marcheurs se dit outrés par l’attitude des membres du gouvernement dépêché par le président de la République pour parler d’élection. Election c’est la goutte d’eau qui a débordé le vase. Pour eux, au lieu de parler de leur sécurité, le gouvernement se soucie plutôt de l’organisation des élections. Ainsi, jeunes, adultes et vieux ont dit non à l’incurie du pouvoir face au drame que vit le Mali dans sa partie septentrionale. Les marcheurs n’ont pas été avares en invectives de toute sorte. Ils comptent remettre ça si la situation perdure. Tessalit : Des avions venus d’ailleurs sur l’aérodrome Depuis la reddition de l’armée à Tessalit face à la puissance de feu des rebelles, des sources bien introduites affirment que des avions ont atterri sur l’aérodrome de cette poche stratégique du septentrion. Ces appareils auraient ravitaillé les rebelles en minutions, carburant et autres matériels militaires. Seulement voilà, l’armée, apparemment à court d’initiatives regarde les choses arriver. Manifestement impuissante, elle n’a jusque là pas bronchée. Du début de la rébellion à aujourd’hui zéro victoire sur le compteur de l’armée. Les Maliens commencent à douter de la force de leur armée par la faute certainement du généralissime haut perché. Armée malienne, quelle armée ? Notre armée a étalé à la face du monde ses faiblesses. Ce qui a amené les Maliens à se poser la question qui est de savoir si notre armée est formée et équipée pour défendre l’intégrité du territoire ? Des éléments qui fuit le combat, des soldats qui avance en galon parce qu’ils on délier le cordon de la bourse (Pour faire le peloton par exemple, c'est-à-dire passer de soldat de 1^ère classe à caporal il faut payer 200 à 300 000 francs aux officiers). Ce n’est pas tout, pour être recruter, il faut être fils ou fille d’un officier par exemple ou avoir ‘’un bras très long’’. Sans compter la gestion complaisante des effectifs. La Rédaction