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Capitaine Sanogo Amadou Haya[/caption]
Face à un Dioncouda Traoré, président par intérim, faible et inexistant, Amadou Haya Sanogo, celui là même qui a contraint ATT à l’exil, demeure toujours l’homme fort du pays. L’arrestation arbitraire de notre confrère Boukary Daou, décidée et effectuée par le duo Dioncounda-Sanogo, en est une parfaite illustration. Une frange de la justice et les services de la sécurité d’Etat sont aux bottes de l’ex chef de la junte. Pour la prochaine élection présidentielle, il aura sûrement son mot à dire. Cela, malgré les craintes du président du Niger, Mahamadou lors d’une entrevue accordée à Paris-Match en ces termes : «Il faut mettre hors jeu la junte de Bamako. Elle ne doit pas influer sur l’avenir du peuple malien. Cela a toujours été le souci du Niger…Nous souhaitons que le capitaine Sanogo n’exerce pas de pression sur l’issue du scrutin. Nous sommes très clairs.»
La communauté internationale a beau vociféré, le « petit » et aussi « grand » capitaine reste aux commandes du bateau Mali. Aucune importante décision, ou nomination n’est prise sans son aval. Tout le monde le consulte et sa voix compte. A preuve, il a été d’un soutien inestimable à notre compatriote Amadou Diakité qui s’est succédé à lui-même comme représentant de la zone ouest A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA) au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). L’actuel président de la FEMAFOOT Hamadoun Kola Cissé, on le sait, rechignait à soutenir cette candidature. Selon, une source sûre, le capitaine Sanogo, après un échange téléphonique avec Issa Hayatou, le président de la CAF, grand soutien de A Diakité, a joué les coudes pour contraindre H kola Cissé à choisir Amadou Diakité. Sans l’intervention "musclé" de Sanogo dans ce dossier, Kola n’allait jamais fléchir, précise la même source.
Maisha TV : Un flop !
La petite sœur de la chaîne panafricaine Africable que l’on a lancée avec pompe n’est que l’ombre d’elle-même. Au détour de quelques zappings, l’on se rend compte que Maisha TV est vide de contenu. « Entièrement consacrée aux femmes, celle-ci créera son propre contenu (sauf les JT) et traitera de sujets comme la santé, entrepreneuriat féminin, la cuisine, la beauté, la mode ou l’environnement », disait son promoteur Ismael Sidibé lors de son lancement. Au regard des programmes que diffusent la chaîne, Maisha TV est un véritable tonneau vide. Que du boucan. Des clips fades, insipides diffusés à longueur de journée. Pour une chaîne destinée aux femmes, quelques émissions phares devraient, au moins, retenir l’attention du téléspectateur. Et puis, dire que cette nouvelle chaîne dispose d’un budget d’environ 1,5 millions d’euros (plus de 600 millions de FCFA). Tout ça pour ça. Les promoteurs doivent impérativement revoir leur copie, ou à défaut s’investir véritablement dans Africable qui, visiblement, bat de l’aile. Sans contenu réel, cette chaîne fermera boutique très rapidement. L'initiateur Ismael Sidibé, qui fourmille d'idées en matière de recherche d'argent, transformera ses studios en boîte de nuit. Cela vaudrait mieux.
Bamako : Haro sur ces mariages emmerdants!
A Bamako, les dimanches, jours de mariage, la paix et la tranquillité commencent à régner maintenant. Les longs cortèges de mariage qui nous causaient tant de misères ne sont plus souvent visibles. Et pour cause : l’Etat d’urgence. Plus de tapage et d’incivisme sur les axes routiers. Nous avions pu faire le constat dimanche dernier dans la capitale malienne. Comme quoi l’Etat d’urgence tend à mettre de l’ordre dans nos habitudes de désordre. Les forces de l’ordre entendent que cela soit respecté. Dimanche, nous avions pu voir au niveau du monument de l’hippopotame un groupe de jeunes policiers arraisonné un cortège de mariage. A part le véhicule des mariés et des témoins, tout le monde a été débarqué. Ah qu’ils (les maliens) sont têtus. Et pourtant, nombre de communiqués du Ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection Civile ont été diffusées à la radio et à la télé. Rien n’y fit. L’incivisme ayant atteint son paroxysme dans notre pays. Il fallait frapper et les autorités entendent sévir désormais. Cela, pour le bonheur des habitants de la capitale. Sur ce plan, cette mesure, plus que salutaire, doit continuer même au delà de l’Etat d’urgence, afin de permettre aux populations de souffler. Les tintamarres et autres boucans ont assez perduré dans nos cités. Il faut y mettre fin.
Le PDES aussi veut Koulouba ?
Véritable foire d’empoigne, le jeu de positionnement pour Koulouba a commencé de plus belle. Des ignares aux poltrons, en passant par les délinquants en col blanc, les fuyards, les bandits de grands chemins, tout le monde veut s’asseoir dans le fauteuil présidentiel abandonné daredare par ATT. Ce général président tombé, selon nos sources, a recommandé aux barons du parti créé en son nom de ne pas présenter de candidat lors de cette future présidentielle de 2013. Mais, ces derniers n’accordent plus d’importance aux propos de leur président qui a perdu tout pouvoir. C’est pourquoi de ce PDES, quelques noms sortent. Il s’agit de l’Honorable Mme Haïdara Aichata Cissé dite Chato, député élue à Bourem, l’Honorable Billy Touré élu à Goundam, Dr Abdoulaye Nènè Coulibaly, ancien Directeur général du CHU Gabriel Touré. Aussi et surtout l’ancien Ministre Hamed Diane Séméga, revenu au bercail après son exil à Dakar au lendemain de la chute de son mentor ATT. Après avoir coulé l’ancien président ATT, que peut apporter au Mali ces gens du PDES. Peu de choses. Un seul instant ils n’ont daigné mettre le président ATT sur le bon chemin pour lui éviter un si triste fin de mandat. Pire, ils ont contribué, en grande partie, à accentuer le mal qui a miné le pays. Affairisme, corruption, népotisme…Les compagnons d’ATT, qui ont usurpé le Programme Economique et Social du Président en le transformant en parti politique, peuvent-ils encore avoir un avenir politique devant eux ? Ils ne pensent qu’à eux en premier lieu. La preuve : à la chute de ATT, ils auraient du braver la junte et réclamer le retour de leur bienfaiteur pour achever son mandat. À ce sujet, ils ont observé un grand silence. Personne, parmi eux n’a vertement soutenu le pauvre ATT qui s’est senti abandonné. Et c’est le cas. Même son bilan économique dont ils bombaient la poitrine : logements sociaux, infrastructures…Ils se sont tuent comme des carpes, préférant donner leurs langues aux chats. Maintenant que la tempête a cessé, ils sortent de leurs cachettes. Parmi les concurrents, le PDES a choisi le revenant, Hamed Diané, Séméga comme candidat à l’élection présidentielle de 2013. Ha Maliba !
Présidentielle 2013 au Mali : ATT soutiendrait Soumy
L’ex chef de l’Etat, qui a été débarqué manu militari du pouvoir par Hamadou Haya Sanogo et ses petits LACROUS, soutiendrait fermement Soumaïla Cissé, le candidat de l’URD, à l’élection présidentielle prochaine. Des indiscrétions de plusieurs visiteurs qui ont rencontré ATT à Dakar, il ressort que l’ancien locataire de Koulouba verrait d’un bon œil Soumy s’installer à Koulouba. Pourquoi ce choix ʔ. La question mérite d’être posée. Soumy, honni en 2002 par ses anciens camarades de l’ADEMA au profit de ATT, avait de sérieuses dents contre le général fuyard. Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Nommé président de la Commission de l’UEMOA avec les bénédictions de ATT, le richissime Soumaïla Cissé -dont on dit qu’il n’aime pas les pauvres- s’était éclipsé dix ans à Ouagadougou, laissant ATT en paix.
Il ne s’était même pas présenté à la dernière élection présidentielle (2007), ouvrant ainsi un large boulevard à son ancien ennemi qui l’emporta au premier tour. Au cours de cette campagne présidentielle, on voyait l’enfant de Niafunké en véritable directeur de campagne du président. Pour ce soutien, il ya eu certainement un deal entre les deux hommes. De tous les candidats, selon ATT, Soumy serait peut être le seul en mesure de protéger lui et sa famille en exil forcé au Sénégal. Pas sûr, d’autant que le mal qu’il a causé au peuple malien, en laissant enraciner les terroristes et autres narcotrafiquants au
Mali, sera tôt ou tard payé. Il doit rendre gorge.
Le général Kafougouna a compris…
Le général Kafougouna Koné est considéré comme un vieux renard qui a une bonne connaissance des milieux militaires du Mali. Selon des indiscrétions obtenues des milieux de porteurs de chaussures lourdes, c’est lui qui a décliné la lourde responsabilité de la paternité du coup d’État contre le général Moussa Traoré, un 26 mars 1991, en décidant de se ranger derrière ATT. C’est ainsi qu’il a été le fidèle compagnon d’ATT pendant toute la transition et surtout son inamovible ministre de l’Administration Territoriale durant ses deux mandats (10 ) à la tête du Mali (2002 à 2012). Ces occupations de Kafougouna au sommet de l’État malien l’ont éloigné de ses obligations sociales via à vis de ses proches dans le quartier populaire où on ne l’apercevait difficilement qu’à travers les vitres teintés de ses luxueuses voitures.
Depuis le coup d’État qui a renversé, le 22 mars 2012, le régime qu’il a cogéré avec ATT, le général Kafougouna a opté pour la discrétion totale évitant toutes les apparitions publiques à caractère politique et administratif contrairement à certains anciens ministres qui veulent reprendre le pouvoir à tout prix. Selon certains habitants du quartier Faladié, le général Kafougouna a maintenant compris l’importance de la maintenance de bonnes relations avec les voisins et les parents. En tout cas dans son quartier, Kafougouna Koné est maintenant visible dans la plupart des activités sociales comme les baptêmes et les funérailles. Au moins cet ancien ministre aura compris qu’on ne peut pas faire son temps et vouloir faire celui des autres.
Spectacle mal-vie, est-il tué par la police ?
On dit que toute chose à une fin. On souhaite chacun que la chose commencée finisse bien. Depuis très longtemps, dans l’après-midi de tous les dimanches, on entendait des coups de feu de sommation de la police dans l’ACI 2000 d’Hamdallaye pour tenter, en vain, de mettre fin à un spectacle. Sur un boulevard non loin du rond- point « Bougie Ba » ce sont des hommes en tenue dans des véhicules de patrouille qui tiraient ces coups de feu en l’air pour disperser de nombreux motocyclistes et leurs spectateurs encombrant cette voie publique. Ce sont des jeunes garçons qui roulaient en vitesse sur leurs motos en soulevant souvent la roue avant. Derrière certains d’entre eux étaient assises des jeunes filles habillées en tenues dites sexy. Elles portaient des habits indécents sans aucune gêne sous un soleil très brillant mais moins brulant. Quelle mode ! Leurs nombreux spectateurs applaudissaient aux ronrons, klaxons et bonds que les jeunes garçons faisaient de leurs engins. Ils négligeaient ainsi le risque de se blesser ou blesser d’autres personnes en cas de dérapage. Selon nos renseignements, depuis la fin de l’hivernage ces jeunes motocyclistes et leurs copines jouent à ces jeux dangereux. Une chose est sûre : Ils savent le prix exorbitant des médicaments et l’insuffisance de places dans les hôpitaux.
Les dimanches 28 avril et 05 mai 2012, malheureusement pour ce monde juvénile têtu, la police a fait des accrochages violents avec des acteurs et spectateurs turbulents dont une soixantaine a été arrêtée le premier dimanche. De ce nombre, une dizaine aurait été déférée à la prison. Le deuxième dimanche 05 mai, malgré la remarquable baisse des attroupements, les policiers ont attrapé, giflé, bastonné avec les ceinturons et embarqué une dizaine de jeunes dans leurs autos patrouilles. On peut dire que le spectacle mal-vie a été très mal vidé de ses acteurs et spectateurs par la police au cours des deux dimanches passés. Ce troisième et dernier dimanche, 12 mai, ile boulevard du spectacle était complètement vidé de ses acteurs et spectateurs trop bruyants. Où oseront-ils recommencer à Bamako ? On verra !
Kidal : Un haut Conseil de l’AZAWAD pour quoi faire?
A Kidal, on aura tout vu et entendu. La dernière nouvelle est qu’une prétendue Haut Conseil de l’AZAWAD vient de voir le jour avec comme prétention d’unifier tous les égarés de la région pour enfin tendre la main au gouvernement malien. Selon cette nouvelle frange kidaloise, plus question d’indépendance encore moins d’autonomie. Mohamed Ag
Intallah dirige ce haut Conseil qui n’est que pire ruse. MNLA, MUJAO, MIA, Ançardine…Que de groupuscules dans cette partie du Nord de notre pays, fermée aux forces armées maliennes et de sécurité par la France.
A tout vent, les mêmes éléments, en vrais caméléons, se recyclent dans un nouveau regroupement. La manœuvre dilatoire peut tromper les français qui, naïvement, se laissent embarquer dans le jeu de dupes de ces apatrides trafiquants de drogues, voleurs innés de véhicules 4X4 et de bétail. Ces irréductibles bandits de grand chemin sont de véritables déchets pour la société malienne. En 50 ans d’indépendance de la République quels rendements ont-ils apporté au Mali et à son économie. Rien. A part les détresses, les morts…qu’ils ont charriés tout au long des différentes rébellions armées, cette bande de drogués n’a rien apporté à la République du Mali qui ne doit encore se laisser dribler. Ils veulent que l’on dialogue. Mais avec qui…Rares sont ceux parmi eux qui peuvent se targuer de n’avoir pas les mains tâchés de sang de maliens innocents. Comme les morts d’Aguelhok, abattus lâchement sous le regard impassible de la communauté internationale qui n’a daigné souffler mot. Ce dont le peuple malien attend des groupuscules armés de Kidal, c’est de déposer les armes et de faire amende honorable en demandant PARDON pour les nombreux crimes par eux perpétrés.