Selon Abdoul Karim Sango, le ministre burkinabè de la Culture, des arts et du tourisme, la pose de la première de la stèle est la preuve que Thomas Sankara, le grand panafricaniste n'est pas mort. Il considère comme un devoir d’œuvrer «
constamment à entretenir l’idéal défendu par le président, et pour lequel il a sacrifié sa vie ».
Il affirme que la pose de cette première pierre «
ne doit pas ressembler à ces nombreux projets sans lendemain qui pullulent sur le continent. Sa réalisation exige un engagement de tous ».
Les statues en bronze de Thomas Sankara et ses compagnons seront réalisées par un groupe d'artisans burkinabè. Sur le plan judiciaire, le dossier «
évolue énormément de façon positive », explique maitre Benewende Sankara, l'un des avocats de la famille. «
Même la France a accepté de lever le secret-Défense pour que la justice burkinabè puisse avoir accès aux archives », souligne-t-il.
Dans un message, le président Roch Marc Christian Kaboré à réitéré son engagement à œuvrer pour l'aboutissement de la justice dans le dossier sur l'assassinat de Thomas Sankara