Un cadre du Mujao arrêté par l’armée française dans le Nord

Juillet 29, 2014 - 11:01
Juillet 29, 2014 - 11:01
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[caption id="attachment_197593" align="aligncenter" width="534"]Soldats Francais Nord Mali Des soldats français du 92e régiment d’infanterie lors de l’opération militaire « Gustav », menée au nord de Gao, au Mali, le 10 avril. | JOËL SAGET/AFP[/caption]

Information RFI : Yoro Ould Daha a été arrêté la nuit dernière par des soldats français dans le nord du Mali. Ce responsable du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a laissé de très mauvais souvenirs à la population de Gao pendant l'occupation jihadiste en 2012. Très actif responsable de la brigade de sécurité, la police islamiste, Ould Daha est accusé d'avoir participé aux différentes amputations à l'époque.  

En juin 2012, commerçant influent, Yoro Ould Daha s'est transformé en chef jihadiste en prenant notamment la tête de la brigade de sécurité, la police islamiste, de la ville de Gao.

« C'était l'un des trois responsables de la ville, il a fait régner la terreur », raconte un habitant qui souhaite garder l’anonymat. Agé de moins de 40 ans, membre de la communauté arabe, Yoro Ould Daha est accusé d’être à l'origine des amputations sur la place publique de Gao.

En janvier 2013, lorsque les soldats français de Serval reprennent la ville, le combattant disparaît, certains le disent même mort. Il n'en est rien, puisque Yoro Ould Daha a refait surface, ces dernières semaines, en se présentant comme le chef de guerre du MAA, le Mouvement arabe de l'Azawad. Un groupe qui a participé récemment aux négociations d'Alger avec le MNLA tout en combattant ce mouvement sur le terrain au sud de Kidal.

Toujours selon les informations de RFI, les autorités françaises cherchent à savoir si Yoro Ould Daha est lié à l'attentat contre un convoi militaire français le 14 juillet dernier. Un attentat à la voiture piégé dans lequel un soldat français avait perdu la vie.

Yoro provoque chez moi la peur!
Témoignage d'un habitant de Gao29/07/2014 - par Guillaume Thibault

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  par RFI

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