Campagnes d’intoxication et cabale contre le Président de l’ADEMA : Le silence « salutaire » de Dioncounda

Finalement les autres candidats aux primaires de l’Adema, particulièrement les plus en vue Iba N’Diaye et Sékou Diakité semblent perdre les pédales. Au lieu de faire valoir leurs potentialités pour démontrer qu’ils ont des atouts pour être des bons candidats pour l’ADEMA, ils sont désormais tombés dans la diversion, le mensonge et la calomnie contre le Président de leur parti. De ce fait, tout le monde craint une moindre réaction de Dioncounda, qui mettra fin aux privilèges de ces ministres, déjà chassés par ATT.

Il n’est point étonnant que la commission de bons offices  peinent à établir le consensus entre les différents protagonistes aux primaires de l’ADEMA. Car, elle s’est retrouvée en face des candidats qui ont une vision différente de l’enjeu.

En effet, si Dioncounda Traoré, en véritable commandant du bateau, gère la question avec sagesse et discernement, en vue de préserver autant qu’il peut les acquis du parti qu’il a géré des mains de maître pendant onze années durant, ses deux vices présidents, curieusement eux aussi candidats, jouent aux pyromanes. Leurs agissements font penser à des apprentis politiques qui, à la veille de toute échéance, prennent peur, comprenant que cela va bientôt être la fin de leurs privilèges, que le peuple va leur demander des comptes, et qu’il va peut-être leur falloir courir vite s’ils veulent échapper à sa colère. Et dans leur course, ils embarquent une certaine presse, laquelle embaume l’opinion de faux scoops, de mensonges gratuits et de scénarios artificiels. Cette démarche, soulage à coup sûr ses commanditaires, mais n’est pas constructive pour un parti qui veut garder ses chances au sein d’un paysage politique, largement à sa portée.

Comment comprendre alors, cet extraordinaire spectacle que nous offre cette bande depuis que les estimations montrent une progression constante de Dioncounda pour représenter à l’élection présidentielle le parti dont il est le Président actif ?

Qui ose prêter à un Dioncounda Traoré l’intention de puiser dans les fonds de l’aide publique accordée à son parti, pour mener ses campagnes ?

Un fonds,  dont l’attribution et l’utilisation sont régies par une Loi. A savoir la loi N°05-47 portant Charte des partis politiques. Laquelle dispose que : « la formation politique doit tenir un inventaire annuel des biens, meubles et immeubles et présenter les comptes annuels à la section des Comptes de la Cour Suprême au plus tard le 31 mars de chaque année. Le parti politique doit justifier d’un compte dont la moralité et la sincérité sont établis par le rapport de vérification de la section des Comptes de la Cour Suprême et  justifier de la provenance de ses ressources financières et de leur utilisation ».

Passer ou casser !

En réalité, même s’il est évident de nos jours qu’il y’a panique dans le camp de ces deux affamés de pouvoir, force est d’admettre qu’ils serraient en mission de détruire, non pas seulement l’image de l’élu de Nara, mais aussi celle de leur parti même. Dans leur manœuvre, ils comptent jeter l’opprobre sur tous les députés élus de l’ADEMA, déjà traités de « corrompus » à la solde de Dioncounda, tenez vous bien, par le 1^er questeur de l’Assemblée Nationale. Lequel, qui de surcroit est un élu de la même région que le 1^er vice président de l’ADEMA, à savoir Iba N’Diaye.

Une thèse qui ne résiste à aucune analyse sérieuse.

 Sinon, si tel est le cas pourquoi, Dioncounda a choisi cette période pour lier une complicité avec le questeur  en vue d’acquérir la voix des députés ?

 Pas qu’à même avec les fonds d’une institution républicaine dont le budget passe et repasse à tout moment à la loupe des contrôleurs des Services Publics.

Ce n’est pas tout, pour mettre en exergue l’animosité par laquelle Iba N’Diaye et Sékou Diakité sont entrain de mener leur campagne, nous pourrions évoquer d’autres galéjades qu’ils  alimentent contre le Président de leur parti, montrant que partout,  ces deux anciens ministres, désavoués, rejetés, n’utilisent que les mêmes armes : mensonges, calomnies, diabolisation, intimidations,  mépris des vertus de leur parti… Ils se comportent comme si après 2012, l’ADEMA sera exclue de la scène politique malienne.  Sans savoir qu’ils sont entrain de donner un coup de publicité supplémentaire et inespéré à leur challenger.

C’est pourquoi, il est souhaitable que Dioncounda garde toujours son silence. Comme disait le scénariste russe Sacha Guitry dans « Mes médecins » , c'est le tic-tac d'une pendule qui fait apprécier le silence. Sans ce tic-tac on est un sourd.

Moustapha Diawara