[caption id="attachment_191220" align="alignleft" width="344"]

Catherine Panza-Panza est désormais officiellement présidente de la Centrafrique.
REUTERS[/caption]
Catherine Samba-Panza a prêté serment à Bangui, ce jeudi 23 janvier 2014. La cérémonie d'investiture est terminée. A 59 ans, elle est la première femme à diriger le pays. Elle entend concentrer ses efforts sur la sécurité, sur l'humanitaire et sur le développement économique.
L'investiture de
Catherine Samba-Panza a duré environ une heure. Désormais présidente de la transition, elle a prêté serment après avoir été investie par le président de la Cour constitutionnelle.
Dans l'hémicycle de l'ex-Assemblée nationale, la cérémonie s'est déroulée en présence du chef de l'Etat gabonais Ali Bongo, assis à côté de Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères.
Les représentants de tous les Etats parrains de cette transition centrafricaine étaient également présents : le Premier ministre camerounais, les ministres des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville et du Tchad.
La présidente a remercié toute cette communauté internationale pour son soutien à cette transition. Elle a encore une fois délivré un discours d'apaisement, appelant chacun à déposer les armes.
Mme Samba-Panza s'est montrée déterminée, aussi : «
Rien ne me fera dévier de ma feuille de route ; répondre à l'urgence sécuritaire, humanitaire et économique, mais aussi mener le pays vers des élections depuis un an. »
La pacification du pays reste la priorité de la présidente de transition. Le porte-parole de l'état-major des armées français indique qu'un «
calme précaire règne à Bangui ». Les points de tension restent concentrés autour de la sortie nord de la capitale.
|
Extrait du discours d'investiture de Catherine Samba-Panza
Présidente de la transition centrafricaine
Je lance un appel pressant à toutes les forces vives de la nation: partis politiques, syndicats, société civile, confessions religieuses... à se remettre au travail dès lundi.
|
Par
RFI