Ce que je pense… : Trop, c’est trop !
Parler du Mali, c’est évoquer le cas d’un grand pays qui était craint par tous ses voisins et mêmes ses amis de part la pugnacité de ses hommes et femmes. Je veux dire leur hargne qui avait permis de bâtir une Nation solide. Hélas ! C’était sans compter sur la félonie de certains de ses fils malgré leurs parchemins acquis dans de grandes écoles en Europe, aux USA et ailleurs, de part le monde, n’ont trouvé rien d’autre que de saccager la maison au vu et au su de l’opinion nationale et internationale.
Le Mali en l’espace de deux décennies est devenue une passoire, un lieu de rencontre de « grands bandits » aux cols blancs. La dislocation de l’état-Nation a été vite entamée. D’abord, la prise du pouvoir par cette bande de « baptiseurs » a vu le démantèlement de l’appareil militaire crée par les Présidents Modibo Kéïta et Moussa Traoré. Et l’histoire retiendra alpha Oumar Konaré et le fameux Général Amadou Toumani Touré.
L’avènement d’une pseudo démocratie en 1991 et au prix fort par de prétendus « démocrates », disons des « experts » en gouvernement du « peuple par le peuple, pour le peuple », avait beaucoup d’espoirs. Deux décennies ont suffit pour ébranler, voir réduire en lambeaux l’héritage légué par nos ancêtres et aussi des Présidents de la République Modibo Kéita et Moussa Traoré. Si les maliens dans leur ensemble ont cru à ces « experts » en démocratie, à leur plans qui se sont révélés vingt et ans après, être des poisons de destruction de la Nation Mali, la déception est de mise.
L’immixtion des militaires dans le jeu politique n’explique-t-elle pas l’échec de ces politicards assoiffés de pouvoir et qui se sont montrés cyniques rien que pour le pouvoir au vu et au su d’un peuple abasourdi et désabusé.
Ce qui est intéressant, parler du Mali, le malien est fort dans le verbe mais absent dans la pratique. Je veux dire que le Mali est devenu le fond de commerce de bien de nos compatriotes sans vergogne. La recherche du gain facile qui éclata au grand jour avec l’arrivée du règne des «démocrates» a révélé au grand jour que les initiateurs de notre démocratie sont allés trop vite en besogne.
Du coup, le temps donna raison au Général Moussa Traoré qui disait à l’époque que « nous n’étions pas prêts pour la démocratie ».
Mars 1991, a vu bine de gens, surtout des intellectuels crier sur tous les toits que ce sont eux les patriotes, les sauveurs du pays.
« Le Patriotisme est au bout des lèvres et non dans les actes. Chacun ne pense qu’à sa besace depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays», remarque un vieux de 80 ans.
Ce patriotisme synonyme de vendetta, de « prostitution » intellectuelle amenant certains à privilégier leurs intérêts personnels, donc celui du groupe au détriment de celui des maliens, a plongé le pays dans un gouffre. Cet état de fait est visible à tous les niveaux.
N’en parlons pas des intellectuels et leurs troubadours, premiers fossoyeurs du pays.
A vrai dire, à l’allure où vont les choses, trop, c’est trop !
C’est le moment d’arrêter ces complots et autres complotites contre ce vaillant et brave peuple.
Au quel cas, le tsunami tant annoncé ne sera plus évitable.
Après ceci, est-ce à dire que la page du nouveau Mali va s’ouvrir ?
Wait and see!
Bokari Dicko
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