Cet email reçu par Donald Trump Jr est un énorme coup dur pour son père

"Une procédure standard" Plusieurs enquêtes, dont l'une menée par le FBI, sont en cours aux États-Unis concernant des accusations de collusion entre la Russie et des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump, qui rejette catégoriquement cette hypothèse. Même si le fils aîné, qui gère désormais les affaires de la Trump Organization, n'est pas un membre de l'administration, ses fonctions lors de la campagne ainsi que la présence à cette réunion de deux poids lourds, Jared Kushner et Paul Manafort, ont poussé la Maison Blanche à s'expliquer. "La réunion était très brève. Aucune information n'a été fournie. Aucune action n'a été prise. Il n'y a pas eu de suivi", a défendu lundi sur CNN la conseillère de Donald Trump, Kellyanne Conway. "C'était une procédure standard pour la campagne", a-t-elle ajouté. Des explications qui n'ont pas suffi à apaiser les élus américains, le malaise grondant jusque dans les rangs républicains. "C'est la première fois que le public voit des preuves claires d'une tentative, au moins, de l'équipe de campagne de Trump d'obtenir des informations, dans ce cas venant d'un agent étranger potentiel qui pourrait interférer avec les efforts de campagne d'Hillary Clinton", a asséné le vice-président démocrate de la Commission du renseignement au Sénat, Mark Warner, sur CNN. I've been a candidate and a campaign manager. I can't imagine taking a meeting with a foreign lawyer claiming to have dirt on an opponent. https://t.co/xIgAK7IwlEObviously I'm the first person on a campaign to ever take a meeting to hear info about an opponent... went nowhere but had to listen. https://t.co/ccUjL1KDEa — Donald Trump Jr. (@DonaldJTrumpJr) 10 juillet 2017
— Mark Warner (@MarkWarner) 10 juillet 2017
"J'ai été candidat et directeur de campagne. Je ne peux pas imaginer avoir un rendez-vous avec une avocate étrangère disant avoir des dossiers sur un opposant" "Notre Commission du renseignement doit l'entendre ainsi que les autres ayant assisté à cette réunion", a pour sa part déclaré la sénatrice républicaine Susan Collins, membre de cette puissante commission. Une "invitation" rapidement acceptée, au moins sur le principe, par Donald Trump Jr: "Heureux de travailler avec la Commission pour transmettre ce que je sais", a-t-il écrit sur Twitter. Happy to work with the committee to pass on what I know. https://t.co/tL47NOoteM
— Donald Trump Jr. (@DonaldJTrumpJr) 10 juillet 2017Le Kremlin rejette tout lien avec l'avocate L'affaire laisse perplexes nombre d'observateurs, trois jours après la première rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Les deux dirigeants ont d'ailleurs évoqué ce dossier qui empoisonne les relations entre les deux pays. Le président américain -qui n'a jamais totalement embrassé la thèse de ses services de renseignement- assure avoir "fermement interrogé le président Poutine à deux reprises sur son intervention" dans l'élection, ce que ce dernier a "catégoriquement nié". Concernant la rencontre avec l'avocate russe, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a également rejeté tout lien lundi: "Nous ne savons pas qui est cette personne. Et, bien entendu, nous ne pouvons pas être au courant des rencontres de tous les avocats de Russie que ce soit à l'intérieur du pays comme à l'étranger". Par huffingtonpost.fr/
Quelle est votre réaction ?






