Cheick Modibo Diarra a la primature : Les candidats de MP-22 recalés
Si la nomination de Cheick Modibo Diarra constitue une victoire pour la junte et un retour en grâce de la famille de l’ex-chef de l’Etat Moussa Traoré dont il est le gendre, il est un cuisant échec pour les alliances MP-22 et Copam dont les candidats ont été tout simplement recalés. Ainsi, Oumar Mariko, Younouss Hamèye Dicko et Dialla Konaté vont devoir revoir leur ambition en se contentant d’un poste ministériel.
[caption id="attachment_59350" align="alignleft" width="200" caption="Oumar Mariko"]
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La nomination de Cheick Modibo Diarra comme le très puissant Premier ministre de la transition vient mettre fin à de longs jours d’attente et de supputation. Le choix du beau fils de l’ex-chef de l’Etat Moussa Traoré qui lui a promis son soutien au détriment de son propre fils Cheick Bougadry Traoré à l’élection présidentielle avortée du 29 avril 2012, est jugé contestable pour de nombreux observateurs qui le jugent pas neutre et surtout le considèrent comme un pied de nez à la démocratie, car il restaure l’ancien régime militaire de 1968 à 1991.
Il passe aussi pour un cinglant désaveu pour les organisations de soutien à la junte qui croyaient le poste leur revenir en récompense à leur dévouement au capitaine Sanogo et à sa troupe. Leurs candidats ont été tous écartés à commencer Oumar Mariko qui fut d’ailleurs le premier à offrir ses services dès les premières heures du coup d’Etat.
Les mêmes rêves ont été caressés par d’autres de ses camarades de circonstance que sont Sidi Sosso Diarra, Younouss Hamèye Dicko et Dialla Konaté. Ils vont devoir revoir leur ambition à la baisse en se contentant d’un poste ministériel si on le leur propose du reste. D’ici la formation du prochain gouvernement, il faut s’attendre à voir des soutiens du CNRDE virer dans le camp anti-putsch.
Abdoulaye Diakité
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La nomination de Cheick Modibo Diarra comme le très puissant Premier ministre de la transition vient mettre fin à de longs jours d’attente et de supputation. Le choix du beau fils de l’ex-chef de l’Etat Moussa Traoré qui lui a promis son soutien au détriment de son propre fils Cheick Bougadry Traoré à l’élection présidentielle avortée du 29 avril 2012, est jugé contestable pour de nombreux observateurs qui le jugent pas neutre et surtout le considèrent comme un pied de nez à la démocratie, car il restaure l’ancien régime militaire de 1968 à 1991.
Il passe aussi pour un cinglant désaveu pour les organisations de soutien à la junte qui croyaient le poste leur revenir en récompense à leur dévouement au capitaine Sanogo et à sa troupe. Leurs candidats ont été tous écartés à commencer Oumar Mariko qui fut d’ailleurs le premier à offrir ses services dès les premières heures du coup d’Etat.
Les mêmes rêves ont été caressés par d’autres de ses camarades de circonstance que sont Sidi Sosso Diarra, Younouss Hamèye Dicko et Dialla Konaté. Ils vont devoir revoir leur ambition à la baisse en se contentant d’un poste ministériel si on le leur propose du reste. D’ici la formation du prochain gouvernement, il faut s’attendre à voir des soutiens du CNRDE virer dans le camp anti-putsch.
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