Célébration de la journée internationale de la paix : Le Mali respecte la tradition

Le Mali, à l’instar de la communauté internationale, a célébré le 21 septembre dernier, la journée internationale de la paix. Consacrée par les Nations Unies, la célébration de cette journée donne l’occasion aux activistes de la paix de se manifester dans des actions de sensibilisation et de promotion de la culture de la paix et de  la non violence.

Pour cette édition 2011 au Mali,  le Réseau des journalistes pour la paix, la sécurité et le développement, en synergie avec le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, a organisé le mardi, 20 septembre 2011, à son siège, sis immeuble Nimagala, au centre commercial, un point de presse. Animé par Amadou Maiga, cette rencontre a été l’occasion pour les deux réseaux, de plaider pour l’adoption d’un traité fort sur le commerce des armes légères en 2012. Elle a aussi été l’occasion pour les responsables de ces réseaux, d’appeler les populations à plus d’action dans le cadre de la promotion de la paix. La célébration de cette journée intervient à un moment où les pays africains préparent un sommet en vue de la participation du continent au traité sur le commerce des armes. Ce sommet qui se tiendra du 27 au 30 septembre 2011 à Lomé, se présente comme une rencontre préparatoire du sommet de juillet 2012 de Washington. Faut-il le souligner, l’adoption de ce traité, qui se fait attendre d’ailleurs depuis plusieurs années, permettra de moraliser le trafic des armes légères en Afrique par leur organisation et leur régulation. Si dans le cadre des actions de promotion de la paix et de la non violence les autorités maliennes se sont toujours manifestées en première position, Amadou Maiga n’a pas manqué au cours ce point de presse de les inviter à maintenir ce cap. En plus de cet échange avec la presse, la célébration de la journée internationale de la paix s’est traduite dans notre pays par des émissions radios en faveur de l’instauration d’une culture de la paix et de  la non violence.

Yaya Samaké