CNAS Faso- Hère : L’accord qui a été signé par le gouvernement le 15 mai 2015 n’est pas un bon accord pour le Mali. Il fait d’IBK gouverneur d’Alger de la communauté internationale… » dixit Soumana Sacko

Mar 11, 2017 - 15:23
Mar 11, 2017 - 15:23
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CNAS  Faso- Hère :  L’accord qui a été signé par le gouvernement le 15 mai 2015 n’est pas un bon accord pour le Mali. Il fait d’IBK gouverneur d’Alger de la communauté internationale… » dixit Soumana Sacko
La maison des ainés  de Bamako, a abrité  le samedi 11 mars 2017, une  conférence-débat. Objectif : Faire  connaitre  les  principes du parti   Convention  nationale pour  une  Afrique  solidaire (CNAS-Faso hère) Aux femmes membres du  Parti. La Cérémonie était présidée par le président du parti CNAS-Faso Here, Dr. Soumana Sacko, en  présence de  deux conférenciers, Me Abdoulaye Sangaré et Mohamed Traoré, ainsi que la présidente du bureau des femmes su CNAS, Traoré, Tielle Bah. -Maliweb.net- Bien que n’ayant aucun député à l’Assemblée Nationale et nonobstant leur absence de tous les rouages de prise de décision au plan national, régional et local, les militantes et militants de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS-Faso Hèrè) sont déterminés à exercer pleinement et à assumer totalement leurs droits et devoirs de citoyens maliens à part entière. La CNAS-Faso Hèrè attend en particulier bien outillés ses  militantes à se prononcer, en toute indépendance et en toute responsabilité, sur toutes les grandes questions de l’actualité nationale et internationale présentant un intérêt pour le Peuple, son unité nationale, son progrès et l’avenir de l’État républicain, démocratique, laïc et unitaire qu’il a créé pour donner des chances égales à tous dans un cadre de solidarité nationale et intergénérationnelle. Avant l’entame de la conférence débat  le président  du CNAS, Soumana Sacko s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité dont entre autres la révision constitutionnelle, l’accord d’Alger, la conférence d’attente nationale. Le CNAS  à travers  son président Soumana Sacko rejette sans appel  cet accord signé le 15 mai 2015, qui contient, selon lui, des éléments susceptibles de menacer les principes fondamentaux de la République. Par cet accord, le gouvernement a fait preuve de son ignorance manifeste de tout le processus qui a abouti à la création de la République du Mali en 1960, puisqu’il fait de IBK gouverneur d’Alger au Mali », a-t-il lâché. Pour le président de la Cnas, les militants de son parti ne seront pas complices de la partition du pays. « Le gouvernement a fait preuve de son ignorance manifeste de tout le processus qui a abouti à la création de la République du Mali en 1960. L’accord qui a été signé par le gouvernement le 15 mai 2015 n’est pas un bon accord pour le Mali. Il fait d’IBK gouverneur d’Alger de la communauté internationale puisqu’il contient les germes d’une désintégration rampante du pays que nous avons connu. L’absence, maintes fois dénoncée, de vision refondatrice de nos institutions et le cap du gouvernement dans la résolution du conflit se reflète dans le document signé qui n’envisage pas l’avenir du Mali entier, dans son unité, sa dignité, sa sécurité et sa prospérité », a dénoncé Soumana Sacko. Avant de poursuivre sur la conférence d’attente nationale ; qui non plus ne trouve grâce à ses yeux. Selon l’ex-Premier ministre du Mali, organiser une conférence d’entente nationale prévue dans l’accord dont les participants se limitent aux seuls signataires et qui a pour but de légitimer l’Azawad n’est pas une solution. « Il nous faut convoquer un congrès extraordinaire du peuple malien comme celui qui a eu lieu en septembre 1960 après la première transition du Mali par le Président Modibo Keïta et ses compagnons. Le Mali se trouvait à la croisée des chemins à l’époque. Face à son destin, ils se sont retrouvés entre fils du Mali et ont décidé de la voie à suivre. Aujourd’hui aussi, explique-t-il, le Mali est à la croisée des chemins, il nous faut convoquer ce congrès extraordinaire du peuple malien avec toutes les composantes politiques, civiles et sociales pour convenir d’un nouveau contrat social, d’une refondation démocratique de l’état malien, une refondation de notre armée nationale. » Pour  Soumana Sacko, le récent projet de révision constitutionnelle confirme les craintes exprimées par la CNAS sur les risques de partition du Mali. En marge de la conférence débat, la CNAS Faso Hère  a fait un don de  matériels de fabrication de savon à un groupement de femme de Sanakoroba. Zé Coulibaly /Maliweb.net  

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