La Convention Nationale pour une Afrique Solidaire-Faso Hèrè (CNAS Faso- Hèrè) du Dr Soumana Sako a tenu sa toute première conférence de presse depuis sa création le 25 mai dernier. La rencontre était animée par le secrétaire général du parti, M. Soumana Tangara et le Pr. Kouligna Edmond Dembélé, secrétaire politique.
Créée en mai dernier, la CNAS Faso-Hèrè est un regroupement d’hommes et de femmes fidèles aux idéaux du 26 mars 1991. Son objectif est la conquête du pouvoir par la voie démocratique.
Le parti dont la devise est « Le Mali pour tous, des chances égales pour tous », prendra selon son secrétaire général Soumana Tangara, une part active à la bataille électorale de 2012.
En quatre mois d’existence, la CNAS Faso Hèrè compte 495 comités à Bamako, 857 à l’intérieur du pays et des représentations à l’extérieur, signe d’une bonne santé du parti selon les conférenciers. Dans le cadre de sa participation aux élections présidentielles de 2012, les conférenciers ont annoncé la tenue du premier congrès ordinaire du parti les 17 et 18 décembre 2011, pour désigner son candidat. Répondant aux préoccupations des journalistes, relatives notamment au référendum, les conférenciers ont exprimé leur déception suite à l’adoption du texte par les élus de la nation. « Les 3/4 des députés ont voté le projet de réforme constitutionnelle sans savoir réellement le contenu du texte », a déclaré le secrétaire général. Pour la CNAS Faso Hèrè, le projet est mal inspiré, inopportun et économiquement coûteux pour le Mali. Ils promettent de barrer la route à l’adoption du texte de la réforme lors du référendum.
Interpellés sur la crise survenue lors de la mise en place de la CENI, les responsables de la CNAS Faso-Hèrè se sont montrés peu clairs et indécis. « Nous n’avons pas jusque-là fait de déclaration à ce sujet, nous attendons le moment opportun pour le faire », a tenté de convaincre le secrétaire politique de la CNAS Faso Hèrè, le Pr. Kouligna Edmond Dembélé.
L’accusation gratuite de Nouhou Sarr !
Le président du parti Front Africain pour le Développement (FAD), M. Nouhou Sarr, profitant de la tribune de la conférence de presse, s’en est pris à la presse malienne. Dans ces propos de soutien au Dr Soumana Sako, le président du FAD a laissé entendre que la presse malienne n’a pas été à la hauteur, qu’elle ne jouait pas pleinement son rôle dans le processus de démocratisation du Mali. Heureusement pour le jeune président imprudent, ses aînés de la CNAS Faso Hèrè ont rectifié le tir, en soulignant le rôle de premier plan de la presse dans le combat pour la démocratie dans notre pays.
Daouda T Konaté