CNRDRE – CEDEAO : Pas de compromis

Peut 16, 2012 - 06:44
Peut 16, 2012 - 05:50
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Après cinq jours d'âpres négociations le Capitaine Sanogo et les émissaires (Djibril Bassolé et Adama Bictogo) se sont quitté sans parvenir à s'entendre sur la durée de la transition et sur le choix du président de la dite transition. Le point de discorde tient la résolution de l'organisation sous-régionale issue du sommet extraordinaire d'Abidjan du 26 Avril qui a fixé la duré de la transition à un(1) an avec le président P.I comme président de la période transitoire, une disposition contraire à l'accord cadre CEDEAO - CNRDRE du 06 Avril/ Pour le CNRDRE le maintien du Président P.I viole à la fois la constitution du Mali et l'accord - cadre. En fait le président du CNRDRE récuse le caractère unilatéral de la résolution. Par rapport à la constitution du 25 Avril 1992, le ministre Ivoirien Adama Bictogo invoque l'article 85. Ledit article renvoie au titre IX de la constitution relatif aux prérogatives de la cour constitutionnelle et uniquement. En la matière la cour constitutionnelle statue obligatoirement sur : la constitutionnalité des lois organiques et  des lois avant leur promulgation, les règlements intérieurs de l'assemblée nationale, du haut conseil des collectivités et du conseil économique ,social et culturel avant leur mise en application quant à leur conformité à la constitution, les conflits d'attribution entre les institutions de l'Etat, la régularité des élections présidentielles, législatives et des opérations de référendum dont elle proclame les résultats. En se fondant sur le respect stricto sensu de l'accord - cadre le CNRDRE exige le départ du président P .I Dioncounda Traoré au terme du mandant de quarante jours de présidence dela République, à  charge pour les parties prenantes (les forces vives) de lui trouver un successeur après l'intérim. De  part et d'autre ont s'accorde à dire que les négociations ne sont pas rompues. D'ailleurs dans une interview accordée à nos confrère dela BNI(boîte nationale à Image) le ministre Burkinabé des affaires étrangères Djibril Bassolé a déclaré que le médiateur dela CEDEAO BlaiseComparé se propose de dévoiler un plan global de règlement de la crise malienne lors d'une rencontre élargie au CNRDRE, au gofernement de transition et aux mouvements rebelles du Nord.   La république de l'Azawad Haro des historiens sur le bodet Le Collectif des historiens  avec à sa tête Bakary  Kamian a organisé une confépresse le  jeudi  10 mai 2012 à la maison de la presse pour démentir  la déclaration d'indépendance de la rébellion touarègue  en  occurrence le Mouvement  national de libération de l'Azawad (MNLA). Les historiens,  en bloc, ont tenu à éclairer la lanterne de l'opinion nationale et internationale sur le non fondé de la volonté sécessionniste des bandits armés. L'objectif  est de  dire non à la  division du Mali. Selon le conférencier,  les  régions nord du Mali ont toujours fait partie de l'empire du Ghana,  l'empire du Mali et celui du songhaï. En clair, l'Azawad n'a jamais existé en tant qu'empire ou chef lieu de pouvoir.  Il s'est mis à citer les pays de résidence  des touarègues à savoir l'Algérie,la Libye, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad et le Mali. " Pourquoi seulement il ya autant de révoltes des touarègues  au Mali ? " s'est il interrogé avant d'ajouter que cette volonté d'indépendance ne saurait se faire sans appui  extérieur.  Parlant du Mali il dit qu'il risque de disparaître à cause de notre incapacité à gérer la crise du septentrion. Aux dires du doyen Kamian, le Mali  de cohésion où règne un climat de fraternité et de  tolérance religieuse cède  de plus en plus  la place   au fanatisme  et à l'insécurité de tout genre du fait des narco trafiquants  et des hommes sans foi ni loi. N.K  

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