Les questions abordées lors des trois jours de discussions entre le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et l’équipe de médiation de la Cedeao, conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, sont les sujets d’un entretien que le porte-parole du Comité, le colonel-major Ismaël Wagué, a accordé à nos confrères de TV5 monde mercredi dernier. Il s’agit, entre autres, de la question de la transition, de son architecture, de sa durée, de l’avenir du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, des sanctions de la Cedeao.
Le porte-parole du CNSP a d’abord précisé qu’on ne peut pas parler de négociations entre le Comité et la Cedeao. Mais, selon le colonel-major Ismaël Wagué, après l’action qui a emmené la démission de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, la Cedeao a mis en place une mission de compréhension et de médiation.
Son but principal était de les voir, de s’assurer que l’ancien président va bien et qu’il a effectivement démissionné. Et ensuite, leur demander quelle était la suite. «On leur a dit que la suite pour nous est d’organiser rapidement la transition pour aller vers un système normal. Et comme il y a des sanctions mises en place, on leur a demandé de voir dans quelle mesure celles-ci peuvent être allégées», a expliqué le porte-parole du CNSP.
Sur la question de la gestion de la transition par un civil ou un militaire, le colonel-major Wagué a déclaré que son architecture et sa durée seront précisées à l’issue des concertations entre Maliens qui seront confirmées par une Charte ou une feuille de route de la transition. Mais déjà, au cours des échanges avec l’équipe de médiation de la Cedeao, plusieurs scenarii se sont dégagés. D’après lui, cette équipe a en tête le concept de transition conformément au protocole de la Cedeao où ils disent qu’il faut un président civil, un Premier ministre, un gouvernement avec la durée de transition comprise entre 6 et 9 mois et dépassant rarement un an.
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