Combat autour de Tessalit : Le MNLA soutenu par AQMI et des trafiquants de drogue…

Mar 6, 2012 - 18:40
Mar 6, 2012 - 18:33
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Dans un communiqué diffusé lundi soir, le ministre de la Défense et des Anciens combattants a informé que depuis le 17 janvier 2012, de violents combats opposent les Forces armées et de sécurité à des assaillants aux abords de la localité de Tessalit, dans la région de Kidal. Il a aussi révélé que ces assaillants sont composés de combattants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), d'AQMI, d’Ançar Dine, des renforts venus de Libye et de trafiquants de drogue.   L’objectif de ces assaillants, selon le communiqué, est d’empêcher l'Armée de ravitailler plus de 1500 civils provenant des campements environnants et comprenant majoritairement des femmes et des enfants. Ces déplacés ont fui les exactions exercées à leur encontre par les assaillants pour se mettre sous la protection de la garnison militaire de Tessalit. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants a assuré les populations que les Forces armées et de sécurité mèneront leur mission de protection et de sécurisation des personnes et de leurs biens, ainsi que la défense de l'intégrité du territoire national. Ces informations confirment la connexion entre l’organisation terroriste AQMI et les rebelles du MNLA qui continuent de nier cette relation qui met aussi très mal à l’aise son soutien principal,la Franceet son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui refuse aussi cette évidence. Mais, les derniers événements en Algérie avec l’implication des combattants du MNLA dans l’attentat du week-end dernier sonnent comme un grand désaveu de notre néo-colonisateur qui souffle le chaud et le froid. Pourtant depuis le mardi 21 février dernier, le rapport d’enquête sur les crimes perpétrés par les bandits armés contre les soldats maliens désarmés à Aguel Hoc a confirmé la connexion entre le MNLA et les héritiers de Ben Laden. En effet, conformément aux principes du droit international, le Mali a pris l’engagement de diligenter une enquête, afin de faire toute la  lumière sur les crimes odieux commis par les bandits armés du MNLA sur les soldats maliens désarmés. Une commission spéciale d’enquête, pilotée par l’inspecteur général de police, Aliou Badra Diamoutené et comprenant le colonel-major Eloi Togo (état-major des Armées), le colonel Békaye Samaké (direction de la sécurité militaire) le colonel Lassine Doumbia (présidence dela République), le colonel Satigui Moro Sidibé (direction de la justice militaire), le lieutenant-colonel Ibrahima Maiga (inspection générale des Armées et services) et du major Mamadou Diarra (direction de la gendarmerie nationale) a été mise en place par le gouvernement. Ces  enquêteurs ont pu rassembler, au cours de leur enquête, qui aura duré une vingtaine de jours, des preuves et témoignages, attestant que des soldats de l’armée malienne, désarmés ont bien été arrêtés, ligotés, avant d’être froidement abattus. Les témoignages recueillis par la commission d’enquête, lèvent aussi toute équivoque, sur la participation d’AQMI aux combats, aux côtés du MNLA lors de l’attaque du 18 au 24 Janvier 2012. Ce rapport devrait permettre à la communauté internationale, notamment  la communauté internationale et surtoutla Francedont le ministre dela Coopérationqui avait reconnu les crimes commis par les rebelles, de se faire une religion sur la gravité des atrocités commises par le MNLA, dans la localité de Aguel Hoc et surtout de prendre des sanctions contre les rebelles. Elle ne fera rien, car le pays de Nicolas Sarkozy a déjà choisi le parti des agresseurs. Ben Daou  

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