Combats à Kidal : Le GATIA inflige une lourde défaite à la CMA

Août 19, 2015 - 07:40
Août 19, 2015 - 07:40
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GatiaDe violents combats ont opposé le GATIA à la CMA, samedi, dimanche, lundi et mardi derniers. Le bilan est lourd du côté de la CMA, puisqu’il y a eu plus de 20 morts et des véhicules ont été saisis. LA CMA reproche à la plateforme de s’être trop rapprochée de ses positions. Quant à la plateforme, elle dénonce la coordination pour avoir ouvert le feu plusieurs fois contre leurs éléments. Suite aux échanges de tir, le gouvernement du Mali a « condamné avec fermeté de tels actes qui constituent une violation du cessez-le-feu, pouvant mettre en péril la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du Processus d’Alger. Le Gouvernement de la République du Mali a invité les différentes parties à tenir compte des aspirations profondes du peuple malien qui attend de tous les acteurs un engagement clair et net pour le retour définitif de la paix. » La MINUSMA a décidé de créer une zone de sécurité de 20 Km autour de la ville de Kidal. La MINUSMA indique que « tout mouvement à l’intérieur de cette zone de sécurité par des éléments de la Plateforme, ou affiliés à la Plateforme, seront considérés comme constituant un danger imminent pour la sécurité de la population de la ville de Kidal. » Elle ajoute qu’en cas de violation de cette zone de sécurité par des éléments de la Plateforme ou affiliés à la Plateforme, elle agira conformément à son mandat. En fait, l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali souligne que les parties reconnaissent que la première garantie de l’aboutissement de l’accord réside dans leur sincérité et leur engagement à assumer le contenu de l’accord. Donc, c’est la bonne foi des parties qui est mise en cause. Il convient de bien situer les responsabilités en indiquant la partie qui a ouvert les hostilités. Toutefois, le gouvernement a invité la Médiation internationale et toutes les parties prenantes au Comité de suivi à ne ménager aucun effort pour le respect strict des termes de l’Accord. Il convient de signaler que la médiation, sous l’égide de l’Algérie, en tant que chef de file, est le garant politique de l’accord et du respect de ses dispositions par les parties. Selon l’accord, elle doit continuer d’offrir ses bons offices aux parties, de conseiller les parties dans le processus de mise en œuvre. Elle doit aussi jouer le rôle de dernier recours au plan politique et moral en cas de grave difficulté de nature à compromettre les objectifs de l’accord. Toujours selon les termes de l’accord, la communauté internationale est garante de la mise en oeuvre scrupuleuse de l’accord et elle est engagée à accompagner les efforts déployés à cet effet. B.D.

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